Pour passer du cocktail de notre semaine passée, rochers, poussière, caillasse instable et enduro, à notre menu habituel, terre, cailloux fixes, alpages et all-mountain, le plus dur n’a pas été de devoir nous remettre à pédaler (sérieusement), mais bien d’avoir à ressortir notre coupe-vent. En effet, si on avait pu le faire, on aurait bien rajouter un peu de soleil andalous à ce vendredi gris, terne, venteux et humide.
Même si le désormais célèbre « Half Mile » reste un itinéraire incroyablement « single-trackeux » et gratifiant, quelque degrés en plus et quelques gouttes en moins nous auraient certainement aidé à apprécier encore un peu plus le retour sur la terre meuble et souple de ses superbes chemins, tout comme ses longues ascensions en selle, à travers ses vastes et grasses pâtures verdoyantes.
Finalement, on aurait tord de se plaindre. Avoir un tel terrain de jeu sur le pas de notre porte reste un privilège dont peu de « bikers » peuvent se prévaloir. Reste que si on pouvait combiner topographie alpine et météo andalouse, on ne serait pas loin d’obtenir le « must » absolu.
Un petit matin gris qui n'incite pas à la baignade.
La croix du Six-Blanc se rapproche, mais le fort vent de face ne facilite pas vraiment notre ascension.
Sur les crêtes, il est même tempétueux. Le dernier raidard n'en devient que plus méritoire encore.
Terre meuble, mais humide et pâtures verdoyantes et grasses.
Le décor est planté, ne reste plus qu'à trouver le bon souffle pour magnifier cette symphonie pastorale.
Le plus beau chemin à flanc de la vallée ?
Peut-être pas, mais assurément le mieux aménagé !
Son horizontalité n'est que visuelle. Une fois en selle ses nombreux coups-de-culs ne vous laisseront que peu de répit.
Une photo à la JP sans JP.
Le petit portage qui va bien pour changer de pâturage.
Et le petit chemin qui va bien pour échanger nos montures.
Les combes du Mont-Rogneux sont aussi profondes que nombreuses...
... et encore souvent remplies de restes d'avalanche à cette saison.
Concerto pour une moraine et un sentier. Du grand art !
Dont il faut savoir être à la hauteur.
Après une semaine de caillasse andalouse, la traversée des pierriers de Mortay s'apparente à une simple plaisanterie.
Que de vert !
La neige à peine fondue, l'herbe reprend le dessus.
La remontée vers Servay, exigeante, tortueuse, mais tellement gratifiante.
Tout comme la (trop) brève descente qui suit.
Une peu de turquoise du Colorado devant du vert émeraude alpin. Ou quand la mondialisation a aussi du bon.
Un petit retour en balcon...
... avant une folle plongée en direction des Beutsons.
Etroite, technique, sinueuse, mais jamais réellement dangereuse...
... elle est idéale pour perfectionner son art du pilotage...
... et la confiance en soi.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Pas de cascade glaciaire à escalader, ni de pieds à tremper pour passer d'une rive du torrent de Versegères à l'autre, en 2015.
La douce traversée vers le Tseppi annonce la fin des réjouissances.
Salut c'est nous... les Cookies ! Nous aimerions t'accompagner pendant ta visite. C'est OK pour toi ? Plus d’informations
Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.