Alors que les week-ends qui nous séparent du fatidique 16 septembre, date de notre envol pour la Colombie Britannique, s’égrènent l’un après l’autre, la liste des sorties encore à faire semble ne jamais vouloir diminuer. Comment concilier autant d’envies avec si peu de temps (encore) disponible ? Simplement en faisant des choix. La « Durand » reste la « Durand » et tous les célèbres « pass » – Resti, Meid, Saflisch, Gebidum, Bistin – que nous n’aurons pas le temps de faire cette saison, seront toujours là en 2016, solidement enchâssés dans nos belles montagnes.
Donc, à notre menu, cette semaine encore, de savoureux sentiers valdotains, mais accompagnés, cette fois, de leurs non moins délicieux cousins valaisans du fond du val de Bagnes, pour une « Durand » toujours aussi délectable. Saison après saison, telle la jeune fille en fleurs qu’elle n’est plus vraiment, notre « Fenêtre » préférée minaude et allèche, jouant de ses charmes et de ses atouts pour attirer à elle de nouveaux admirateurs en mal de chemins, d’anciens amoureux transis mais néanmoins partants pour une aventure d’un jour, ou bien encore, ses habituels et fervents adeptes, toujours fidèles au rendez-vous de sa célébration annuelle.
Contrairement au célèbre proverbe, en voilà une qui a l’art de rassembler pour mieux régner.
Petite aparté culturelle du matin : l'expo photo du barrage de Mauvoisin expédiée en trois coups de pédale.
Tempête de ciel bleu et douceur pour notre première piste matinale.
L'ombre humide des galeries successives dispute les kilomètres initiaux a un soleil déjà bien présent.
Voilà ce qui s'appelle sourire à une belle journée...
La rive gauche en mode "cruiser".
La montée du Lancet, toujours propice aux confidences matinales.
Quand des Hérens affamées descendent pour le buffet du p'tit déj, mieux vaut éviter de leurs forcer la priorité.
Des ombres chinoises et du pourcentage.
Notre deuxième descente du jour n'a toujours pas le goût de chemin.
Ici plus qu'ailleurs, ce n'est pas la taille qui compte, ou quand on se sent tout petit face à un géant de granit.
Charmontane, un alpage qui se mérite à la force du mollet.
Enfin du chemin !
Abrupt, rétif et exigeant, mais du chemin.
The Sherpa Way of a Biker Life.
Puls' dans le rouge mais sourire indéfectible.
Caravane pour un (bon) plan et une Fenêtre.
Une ascension qui ne manque jamais de selle.
Pousse-pousse de concert.
(S)elle et moi, on ne vas désormais (presque) plus se quitter.
Tranchant comme un balisage qui force le respect.
Si la Fenêtre est rapidement en vue, il reste quand même quelques sympathiques réjouissances à s'enfiler dans le cornet avant d'espérer l'entrouvrir.
Le gruppetto coïncide provisoirement avec le bal des 29".
Un Glânois orphelin mais pas malheureux pour autant.
Tandem de (vins) valaisans.
Un rouge gouleyant élevé en fûts de carbone C'dalien.
Fenêtre grand ouverte et fin (provisoire) des réjouissances ascendantes.
Un petit peu de rouge au royaume des niveaux de gris.
Pause morainique pour un rapide bilan du chemin parcouru.
Un helveto-californien à califourchon sur la frontière italo-suisse.
Dommage d'avoir laissé le Yeti au garage, le Lago Fenêtre est plus turquoise que jamais, en cette fin août caniculaire.
Quand l'Airbus A319 Milan-Zurich de 12H10 croise le Transition Mauvoisin-Etroubles, tout est une histoire d'altitude.
Troisième descente de l'itinéraire, mais premier "vrai" dessert.
Où est le loup ? Trop fastoche, au fond et à l'extrême-droite... comme en politique.
Pause "siesta" dans notre habituel jardin d'edelweiss valdotain.
Le Thoules Express, la partie la plus cassante de l'itinéraire. Banzaï !
Trajectoires multiples, mais hors chemin, histoire de contourner ses passages les plus rugueux...
... avant un rapide retour sur une terre plus meuble.
Meuble mais néanmoins très sinueuse.
Voire trop sinueuse... I believe I can fly.
Fais gaffe, y a comme un léger gravillon dans ta trajectoire.
Complètement à l'envers du balisage, mais pas du bon sens, heureusement.
L'échappée belle ? Non, point de vélléités de drogués au programme, juste un bout de piste descendante à avaler vite fait.
Stage de sherpas, session 2, dans la moiteur étouffante du Tsa des Evêques.
Bon, faut pas exagérer non plus. A chacun son rôle. Maintenant c'est toi dessous et moi dessus.
Ru suspendu et cordes décoratives, sauf pour les touristes hollandais en goguette.
Le S du torrent de Berruard, nouvellement refait : JP Rossi passe à l'attaque !
A défaut de visibilité, tu peux toujours rouler "au bruit".
On te l'avait dit, prend une scie pour couper ton cintre, ça va forcément te servir à un moment ou l'autre.
Econdu, l'ombre la bien nommée...
... et sa nouvelle passerelle rutilante.
Le Ru de Champillon, royaume du "flow" et du flot.
La "Duran-Duran" supérieure, gaz en grand et roue arrière qui fume...
... avant sa petite soeur inférieure, gaz en moins grand et jeu de direction qui fume.
I believe I can fly, couplet 2.
Etroubles Down Town.
Les délicieuses breuvages de la (fameuse) brasserie locale sont partantes pour un pas de 5.