Plus qu’un rendez-vous incontournable, plus qu’un pèlerinage annuel, au fil des saisons, la « Durand » est quasiment devenue une institution. Au point que si AlpAvistA était un pays, la « Durand » en serait sa fête nationale. Les habitué(e)s y sont invariablement fidèles, les « expat’ » souvent de retour pour la célébrer et les « newbies » immanquablement attiré(e)s par ses attraits tant vantés. 2013 n’a pas dérogé à la règle. Fréquentation et ambiance ont été à la hauteur d’un itinéraire encore rehaussé par un final insolite , déniché ce printemps par de dévoués GO, jamais avares d’efforts et d’idées pour rajouter du plaisir au plaisir, et des chemins aux chemins.
Tout dans cette journée est plus grand, plus beau et plus gai que d’hab’. D’abord son environnement, le fond du Val de Bagnes et la branche Ollomont de la Valpeline, toujours aussi imposant et magnifiquement préservé. Ensuite, son itinéraire transfrontalier, historique en matière de contrebande et mythique en matière de VTT. Et enfin, son ambiance, conviviale, potache voir carrément endiablée, au fur et à mesure que les kilomètre s’accumulent, que les dénivelés s’additionnent, que les difficultés s’enchainent et que les verrées de fin de journée s’empilent au fond des gosiers asséchés.