Une saison de ski de rando sans rendre visite Madame Fava, c’est un peu comme une saison de VTT sans passer chez Monsieur Varneralp. Inenvisageable ! Alors voilà, pour notre septième sortie de l’hiver, ou du moins de ce qui lui ressemble, la mi-saison pointant déjà le bout de son nez, c’est chose faite. Les 2’500 et quelques mètres de ce petit sommet des « Bernoises » ont finalement revu nos spatules, malgré l’extrême douceur d’une journée coincée entre un déluge de soleil et un régime de foehn prenant peu à peu ses quartiers.
Pourtant, températures (trop) douces et météo printanière ne signifient pas forcément manteau neigeux transformé, ou en tout cas, pas encore. La partie supérieure de la descente, jusqu’à l’entrée de la forêt du Plapon était même en bien meilleures conditions que nous l’avions envisagé, grâce à un consistant manteau de neige fraîche, ne s’alourdissant que très peu avec la perte d’altitude et fort agréable à skier. Par contre, une fois la forêt franchie, notre menu est ensuite devenu légèrement plus indigeste. Ramolli et humidifié dans toute son épaisseur, la couche d’or blanc tombée il y a deux jours était beaucoup plus physique à skier. Au point de nous rabattre sur la route pour finir la descente sans nous « tuer » les jambes. Même si ce premier week-end de février, placé sous le signe du carnaval, en terres catholiques, avait un petit goût de printemps avant l’heure, surtout à basse altitude, rien n’est perdu. La semaine de « carna » rimant souvent avec météo « caca », on peut espérer rapidement repasser en mode hiver et retrouver une belle couche de neige fraîche pour le week-end prochain.
Wait, celebrate and see !
La première conversion du matin et ... déjà les fesses dans la neige. Y a des jours qui commencent moins bien que d'autres. Merci, Monsieur le patrouilleur.
A basse altitude, le manteau neigeux a peu regelé durant la nuit. Du coup, la trace est beaucoup plus "adhérente" que prévu.
Alpage de Pointet, un jour de procession. Sainte Fava, priez pour nous !
Quand on rencontre la bonne "loco", on ne la lâche sous aucun prétexte, même s'il s'agit d'un parfait inconnu.
La pente finale, écrasée de chaleur et tracée très "patrouille". L'habituel pensum de la Fava est, cette fois encore, au rendez-vous de ses derniers hectomètres.
Pas de quoi mettre à mal le pas "métronomique" de l'ami Laurent...
... mais néanmoins suffisant pour crisper les sourire de certain(e)s.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour se retouver à la une d'AlpA. Bon, en même temps, des Black D, c'est pas dommage.
Equipe réduite pour un selfie qui porte de mieux en mieux son nom.
Une fois n'est pas coutume, Mademoiselle Céline démarre full gaz dans une neige aussi sécurisante qu'agréable à tracer.
Entre sommet d'hiver et sommet d'été, une autre fusée, Maître Lolo.
C'est quand même de la bombe ces Iki quand on les laisse filer.
Preuve qu'on est rarement seul à avoir une bonne idée, le nombre de traces constellant la pente sommitale, au surlendemain de la dernière chute de neige.
Tous les pans exposés à l'Est sont restés beaucoup plus poudreux qu'espéré.
Tellement poudreux que ce n'est pas une petite remontée "à bras" qui va nous priver ...
... d'un nouveau morceau de chantilly légère.
Beau pays !
Ciel en phase de blanchissage pour une neige, encore et toujours, en phase de traçage.
Full gaz et full smiling. La classe !
Et quand on croit qu'il n'y en a plus, y en a encore. "Je vais te dévorer jusqu'à la dernière miette".
Et maintenant, tu la sens la neige ramollie qui te fusille les jambes ?