Encore une overdose de soleil, de ciel bleu, de ski et de « peuf ». Décidément, les week-ends de ce début d’hiver se suivent et se ressemblent. Avec une légère et agréable particularité pour ce premier dimanche de l’an neuf (09), 50 à 60 cm de neige fraîche, tombée, comble de savoir-vivre, dans la nuit du nouvel an. Que voilà un bel hiver, tellement généreux qu’il s’interdit même de gâcher une seule journée de ski, avec quelques nuages diurnes, certes rapides, mais surtout méchamment prodigues en précipitations.
Retour sur la rive droite de la vallée du Rhône et retour au plein soleil des hauteurs contheysannes pour une rando absolument superbe : le Mont-Gond. Quelques amuse-bouche tout en douceurs ondulantes, faux-plats et chalets pittoresques, une entrée plus charpentée et plus pentue au délicat parfum de forêt, des « antipasti » pleins de rondeurs et d’alpages et enfin, un plat principal beaucoup plus tonique (merci au traceur, mais la prochaine PDG est seulement en 2010), aérien et étourdissant de panoramas, dans un environnement de plus en plus abrupt et rocheux.
– Et le dessert ? me direz-vous
Nous avions bien pensé à faire un petit régime après toutes ces agapes de fin d’année, mais notre légendaire gourmandise finit toujours par avoir le dernier mot. Notre régime du jour se prénomme donc 1’300 et notre dessert 60. Vous rajoutez mètres (de D-) et centimètres (de poudreuse) en nom de famille, et ensuite vous pleurez pour avoir eu la même idée que nous avant d’être contraint de passer tout ce premier dimanche de l’année devant le copieux repas préparé par votre belle-mère « préférée » …
Il est 9 heures, Nedon s'éveille.
Le fond de la vallée baigne encore dans l'ombre et le froid, alors que coteau et randonneurs s'échauffent déjà doucement.
La forêt de Mapa est une véritable nurserie d'arbres de Noà«l. A noter en vue du prochain millésime.
Ski de rando ou course d'obstacles ?
En plus d'être ludique, notre itinéraire forestier est agrémenté d'étonnantes oeuvres artistiques naturelles.
Si la forêt commence à s'éclaircir, la pente de notre chemin n'en finit pas de s'accentuer.
Petit coup d'oeil oriental vers les Mayens de My et la sombre arête courant du Prabé au Wildhorn.
L'épisode forestier du jour est maintenant terminé, en tout cas sous sa forme ascensionnelle...
Alpage de Flore : la sensation de vastitude naturelle y est physiquement palpable.
Petit crochet en direction des btiments de l'alpage, ou du moins, de ce qui en émerge de l'épaisse couche de neige....
.... pour un 'breakfast time' avec vue. (et sans supplément)
Brusque changement de partition pour un concerto à double cales.
Voilà ce qui s'appelle faire une trace 'au plus court'.
Inopinée séance de réconfort 'vinicole' avant d'attaquer la montée finale.
L'étang de Trente Pas, la Croix de l'Achia et la Fava : les noms et les lieux sont loin d'être inconnus, mais leur parure hivernale inédite.
Même si elle est doit désormais slalomer entre les barres rocheuses, la pente de notre trace de montée n'en finit pas de se durcir....
... et notre itinéraire de devenir aérien.
Petit passage engagé pour changer de versant et retourner vers le soleil.
La vue sur le Valais Central est tout simplement bluffante....
... alors que celle sur la cuvette de Derborence, le massif des Diablerets et le Haut-de-Cry ne l'est pas moins.
Début de descente incertain à la recherche d'un passage entre les corniches....
... nous permettant d'accéder aux somptueuses pentes du versant Est du Mont-Gond.
Il en va du ski de rando comme de la vie : on est rarement seul (ou le premier) à avoir une bonne idée.
Plongée en quasi-apné dans la profonde combe des Tsermettes.
Accumulée par le vent, l'épaisseur de la couche de 'peuf' y est tout bonnement incroyable.
Tapis blanc pour une griserie ! En matière de couleurs, il est parfois difficile de comprendre toutes les subtilités de la langue française.
Après l'exaltation, la sudation : séance de 'poussage' pour ressortir des Tsermettes....
... et basculer dans la (plus profonde encore) combe du torrent de la Rogne.
La pente s'adoucit, les virages s'allongent mais le divin plaisir persiste.
Cette combe est tellement longue et vaste qu'il reste continuellement un pan à tracer ....
... ou un recoin à marquer de son éphémère emprunte.
La forêt qui remonte rapidement à notre rencontre ne nous empêche pas encore de profiter de l'incroyable légèreté du généreux tapis neigeux.
Avec les quantités accumulées depuis le début de l'hiver, skier directement sur le torrent de la Rogne ne pose finalement que peu de problèmes, en dehors d'un choix de trajectoires restreint.
Je connaissais déjà les bisses à vélo, mais à ski, c'est une première.
Comble de bonheur, même la peu élevée pente finale de Rouet est encore poudreuse.
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