La « Cortina », en plus de séparer Finestrat l’authentique de « Beniyork » la délirante, recèle également, cachés dans les vallons de son versant nord, deux perles de « senderos ». Le ludique « Chamo » et le plus technique, mais pas trop, « Super Enduro ». Découverts l’an passé, ces deux rubans de terre ocre aux roches fixes ou mouvantes, nous ont, une fois encore, régalé. Mais il y autre chose, ou plutôt une autre personne qui nous a également régalé, c’est Josélito et le somptueux pique-nique qu’il a organisé pour nous, en haut des 521 mètres d’altitude de la Sierra Cortina.
Top à tous points de vue !
Aceitunas, sandía, emparedados con aguacate, atún y pimientos espolvoreados con tinto de verano y muchas cervezas. Si vous comprenez un minimum d’espagnol, vous aurez forcément remarqué qu’il manque un dessert à ce menu. Venant d’un GO aussi aguerri que Señor Josélito, c’eut été surprenant, sauf quand le « postre » s’appelle « Super Enduro », version longue, et que vous finissez les roues sur le sable chaud de « Platja de Ponent » et les pieds dans l’eau tiède de la « Marina Baixa », à Benidorm.
L’art de vivre à l’espagnol est décidément très bien adapté au VTT tel que nous le concevons.
Le quotidien de nos matins dans la baixa d'Altea. Soleil de plomb et longue ascension en direction de Puig Campana et Leon Dormido.
Du coup, la première "descenso" est toujours un moment aussi appréciable qu'apprécié.
Nouvelle journée altéenne et nouvelle monture anglaise artisanale et fluorescent pour certains...
... mais inséparable veille carne taïwanaise pour d'autres. Les jours passent, les bikes changent ... ou pas.
Autre bout d'alu anglais "handmade", le Alpine 160 mené de main de maître pas Gonzalo dans le championnat d'Espagne d'enduro et en ouverture de chemins pour nous, cette semaine.
Tu fais comme tu veux, mais vu la gueule du talus aval, il serait peut-être temps de penser à braquer.
La dernière partie de notre chemin du matin, très exposée au vide, mais, heureusement, peu technique.
Sourire de façade et bière en rade. Ceci dit, il est à peine 10H00 du mat'.
A chaque "rio" son challenge pour en ressortir. Une succession de défis qu'en Belge pur et dur, Vincente, relève chaque fois à coups de pédales motivés.
La photo qui va faire plaisir à notre ami Carlos. En même temps, qui d'autre serait prêt à aller vivre à Benidorm parmi ses colonies d'Anglais avinés.
Gonzalo dans l'un de ses exercices préférés : le jump ! Une entrée en matière très expéditive pour aborder le flowy "Chamo".
Du coup, cela incite d'autre "oiseaux" à tenter leur chance, avec un certain succès...
... sans, pour autant, égaler le Maître dans son art favori.
Avec l'électrique, l'envol est forcément plus périlleux. Quoique ...
Chicken Way ...
... ou Flying Rocket.
Qu'importe le rythme et le style quand le sourire est figé par le plaisir de rouler.
L'art du pique nique à l'Espagnole. Un spot avec vue, l'ombre d'une tente, une table pour les "cervezas", des chaises pour les jambes fatiguées et une bonne humeur communicative.
Après ça, forcément, le retour en selle est un peu pataud.
Ce que SuperEnduro se charge rapidement de corriger.
Beaucoup roulée depuis l'an passé, le mythique tracé du versant nord de la Cortina est devenu un peu plus conciliant.
Conciliant mais non dépourvu de passages engagés...
... et de tronçons exigeants techniquement et physiquement.
Terre blanche et chaleur étouffante, cette fois y a plus de doutes, Bernidorm est en approche.
Encore quelques plongées en apnée à gérer ...
... et quelques obstacles inédits à franchir ...
... et nous voilà en train de slalomer entre buissons asséchés et gratte-ciel incongrus.
Quand le bike est ensablé, il vaut mieux aller se baigner que persister à vouloir pédaler.
