Back to Finges !
Deuxième escapades 2018 et deuxième traversée de cette vaste et belle réserve naturelle du Valais Central. Ceci écrit, attendez-vous à voir encore pas mal de photos de cette région, tant l’amplitude disponible en matière de dénivelé est pour le moment minime, au sortir d’un hiver aussi mémorable. Finges « again », donc et aussi deuxième « courte » ascension en rive droite, pour aller retrouver un autre grand « ami » de nos printemps, le mythique et très « bikable » Grand Bisse de Varen.
Un bisse, qu’en principe on évite de fréquenter le jour du Seigneur, tant le nombre de randonneurs, parfois irascibles, qui aiment à y dérouler leur foulée, est important. Mais, hiver mémorable oblige, l’impressionnante avalanche qui a dévalé dans le Gulantschi s’est tellement rapprochée de la plaine, emportant tout sur son passage, que l’accès à ce sentier « dominical » par nature est momentanément fermé. Du coup, peu de randonneurs à se mettre en travers de nos roues cramponnées et une excellente réponse à donner à ceux qui trouveraient qu’on a rien à faire là… alors que, pour une fois, eux non plus.
En avril, on oublie les deux mille !
(c)lulupap, poète contemporain.
L'impétuosité de la jeunesse ...
... ou la sagesse de l'âge.
Peu importe l'ivresse, quand on a le flocon. Sauf peut-être quand il y en a trop, comme ici, dans l'habituellement paisible Gulantschi, ravagé par les avalanches.
1'000 mètres d'altitude et deux mètres de neige aussi compacte que parfaitement "bikable".
Tu m'étonnes que l'eau ne passe plus dans le Grossi Wasserleitu...
Soleil voilé et foehn léger, ou comment faire la nique à des prévisions météo annoncées humides... loin du Valais.
A bisse déserté, escapade sans soucis... ni altercation.
On peut même y rouler à deux de front. Pratique pour papoter tu temps pourri qu'il doit faire du côté de Bahnhofstrasse zurichoise.
D'où probablement ce sourire (un peu forcé) récompensant un crochet valaisan bien pensé.
Autre incontournable spécialité locale, la célèbre et toujours rocailleuse « Salgesch Express ».
Un premier lacet racoleur...
... avant une succession de rigoles remplies de caillasse instable.
Le petit contrebraquage qui va bien pour éviter l'ardoise glissante et rester sur l'étroit talon terreux.
Rigole ou pas rigole, à un moment, va quand même falloir envisager de tourner.
Putain ça penche. On voit le vide à travers les branches. (c) Alain Souchon à peine revisité.
Laisse vivre ton enclume... et va où elle va.
Narcisses assoiffés et « gorettage » d'épingle.
Pas la peine de freiner autant, c'est tout droit...
... enfin, jusqu'à la fin du mur, s'entend.
Arbres sans feuilles, pyramides (de la Raspille) enfin dans la boite.
Encore (momentanément) sur le bike. Mais ça ne va pas durer.