Mont-Brûlé 2022

Nous avions convenu d’une « petite » sortie du vendredi.
Nous avions coché un « crouè » morceau d’Eperviers.
Finalement, une chose en entrainant une autre et un chemin en amenant un autre, nous avons fini par émerger à 2572 mètres, au sommet du Mont-Brûlé.

Liées aux récoltes ou aux vendanges, il y a de nombreuses fêtes et coutumes d’automne en Suisse Romande. L’incontournable Bénichon fribourgeoise, à la mi-septembre, en plaine, et à la mi-octobre, à la montagne. L’emblématique et très calorique St-Martin, chère à nos amis jurassiens. Les plaisirs goutus de la chasse et du gibier, ou, ceux plus farineux, de la brisolée et des infâmes châtaignes grillées.

Dans notre saison de VTT, il y a aussi une coutume d’automne : aller rouler les « Eperviers », perchés sur leur bel adret. C’était d’ailleurs, à l’origine, le but de notre journée, même si ce met de choix a, au final, un peu débordé de son assiette en nous entrainant jusqu’au sommet du Mont-Brûlé, le rarement aussi bien nommé.

Finalement, peu importe ce qu’en pense Sainte Greta de Bergshamra, il y a quand même des aspects intéressants dans un novembre qui se prend pour un mauvais juillet.