Entreprendre un Simplon-Visp, via l’un des trois Nanzlicke, le Heido, puis le Gebidum, au début du mois de juillet d’une année qui restera dans les annales pour son printemps particulièrement neigeux, il faut être motivés… ou alors, obligés.
En l’occurrence, pour nous, aujourd’hui, c’est du côté de la deuxième option qu’il faut rechercher notre motivation (obligés de se motiver). L’ami Chris Winter, intéressé à rajouter ce bout de « wanderweg » hors-norme à son copieux catalogue de « bike-trips » planétaires, n’étant dispo que cette semaine, c’était « double or quits », comme on dit dans sa langue maternelle. Soit ça passe, soit ça casse !
Finalement, si nous n’avons probablement jamais rencontré autant de névés sur un itinéraire d’été, aucun ne nous aura véritablement mis en danger au moment de le traverser. Hormis des pieds longtemps mouillés, additionnés d’un vent tempétueux et carrément glaçant pour la saison (que cette canicule « climatique » paraît déjà loin), aucun élément résiduel des huit mois d’hiver qui viennent de s’achever ne nous aura empêcher de boucler cette sortie habituellement aoûtienne.
C’est par la pratique que la foi s’acquiert ! Et pas uniquement en matière de religion.