Nous fréquentons généralement le Gebidum, pour son « Pass », permettant de rejoindre Visperterminen en venant du Simplon, mais rarement pour son « Top », comme but de rando. Et, peut-être, que nous avons tort. Parce que faire les choses d’une manière différente, ça permet parfois de les voir sous un angle différent.
Alors, faire du Gebidum le but de notre vendredi « en selle », c’était aussi redécouvrir le formidable panorama qu’offre son sommet « antenné » sur toute la chaine des Alpes Bernoises, une grande partie de la vallée du Rhône et un massif des Mischabel plus proche qu’il n’y parait. Mais choisir le Gebidum comme centre de gravité de la journée, c’était aussi élaborer la meilleure combinaison de chemins possible, parmi ceux qui y mènent ou qui en démarrent, pour essayer d’établir l’itinéraire VTT idéal. Dans la kyrielle de sentiers pédestres que propose la région de Visperterminen, associer une large rasade de Brunnenweg, l’intégralité du Panorama-Rundwandweweg, un zeste de Waldkappelle, quelques gouttes de Suone Bodmeri et un long « trait » de Visperterminen-Visp Via Hotee, permet probablement d’obtenir l’un des meilleurs cocktails local, à déguster « cul sec » et yeux pétillants de bonheur malgré l’évidente absence d’alcool.
Gspon, outre ses madriers tannés par le soleil et ses toits d'ardoise, c'est aussi l'habituel démarrage « drè dans le pentu » qui casse immédiatement les jambes.
Jambes, d'emblée meurtries, mais yeux, immédiatement, éblouis.
Sur le Höhenweg de Sädolti, rien n'est jamais facile. L'horizontalité n'a que rarement sa place et les bugnes se disputent pour passer de l'ombre au soleil.
Sädolti, justement, avant d'être une côte particulièrement retorse à escalader ...
... c'est avant tout une clairière très panoramique quoiqu'un peu perchée.
Cerné d'orages, mais, pour l'instant, baigné de soleil...
... voilà le chemin du vendredi matin « loin du turbin » qui va (trop) bien !
Ondulant paresseusement le long des flancs du Sitestafel, il est le trait d'union entre Gspon et Giw.
Il faut juste gérer avec précautions l'entrée et la sortie des nombreux parcs à moutons (avec clôtures électrifiées anti-loups) qui parsèment son itinéraire.
Emerger sur les 2'200 mètres du Gebidumpass ne me laissera jamais indifférent. Cet épaulement, porte d'entrée Ouest du Nanztal, génère une ambiance absolument incroyable.
Et, ses nombreux cairns offrent l'opportunité appréciable de se mettre à l'abri d'un vent, ici plus qu'ailleurs, toujours omniprésent.
Le Gebidumsee déserté ? Image rare pour un vendredi d'été, et, par conséquent, d'autant plus appréciée.
Les orages continuent à avancer, toujours sans nous concerner. Ou l'art d'être au bon moment, au bon endroit ?
Transiter du « pass » au « top », ça ressemble à ça, sur les hauteurs de Gebidum.
Une étroite sente panoramique qui n'en finit pas de se redresser au fur et à mesure qu'elle s'approche des 2'317 mètres ...
... de son point culminant.
Battus par les vents et toujours cernés par les orages, nous décidons d'écourter le pique nique sommital ...
... pour plonger dans sa vertigineuse et rugueuse face nord.
Son chemin démarre pourtant sous les meilleurs auspices ...
... avant de montrer un véritable caractère, revêche et acariâtre ...
... que nous tentons d'amadouer avec doigté et précautions.
La « bifurc » qui change tout !
Une fois nos roues « posées » sur le Panorama-Rundwandweweg, notre retour vers Giw, n'est plus que calme, douceur et volupté.
Enfin, presque. Il y a aussi eu un bref arrêt inopiné pour regarder passer l'orage qui déferle sur le Gebidum sans nous mouiller.
Et quand le Brunnenweg succède au Panorama-Rundwandweweg, rien ne change. Notre menu reste particulièrement comestible.
Ceux qui pensent que je ne vais jamais à l'église vont devoir revoir leur « jugement » dernier.
Le Suone Bodmeri est avant tout un long bisse forestier, avant de devenir un ruisseau furieux et désescaladant. Pour son chemin de berge, c'est pareil !
Déboucher sur le vaste pâturage panoramique d'Obri Aara reste toujours un grand moment.
Entre à pics de l'ancienne forêt brûlée et douces pâtures verdoyantes, un étroit chemin de crête ...
... poussiéreux et racineux en diable, mais souvent de bonne compagnie.
Schuss à la mode pastorale !
Hotee, outre ses chalets abandonnés et son herbe toujours sèche ....
... c'est avant tout la porte d'entrée du secteur final de la descente, l'interminable et tortueux « VVVH » (Visperteminen-Visp Via Hotee).
Ruban poussiéreux souvent sans vue, mais jamais sans charme...
... il est le roi du « tricot » à mailles longues mais étroites.
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