Retrouver racines, cailloux et terre humide au cœur de l’hiver n’est pas la plus désagréable des conséquences du pourtant bien mal nommé « Global Warning ». Si ces ingrédients n’entrent, si possible, pas dans la recette d’une journée de ski de rando réussie, ils sont, en revanche, particulièrement appropriés pour donner au coteau désormais dégarni une petite note épicée et boisée, fugace émanation d’un printemps provisoire avant l’heure. Les caprices de Dame Météo étant désormais ce qu’ils sont, une composante de plus en plus incontournable avec laquelle il vaut mieux apprendre à vivre, autant les mettre à profit pour varier passions et activités de plein air.
Alors, avant que ce mythique hiver 2017/2018 n’en rajoute une couche pour définitivement figurer dans les annales, mettons-nous vite un petit chemin, ou deux, sous le crampon, histoire de baptiser le petit dernier et de lui donner un avant-goût de ce que sera probablement sa vie de deux-roues, loin de son humide et froide Angleterre natale.
Welcome In The Swiss Alps, Mint Stage ! I wish you as many singletracks as possible !
The AlpAvistA Orange Team Is Born To Ride !
Encore quelques petits réglages et le Stage 6 sera parfaitement intégré à la Orange Family.
Fin de la première ascension de la saison. Il est temps de dégoupiller le vin chaud.
Mmmmmhhh. Dommage qu'il n'y ait pas d'odeur sur Internet, parce que les parfums de canelle, d'écorce d'orange et de vin rouge valaisan sont juste irrésistibles.
Vapeurs d'alcool et pavés glissants, un duo win-win.
Une fois désinhibés, le lâcher de freins est plus aisé.
De la bonne grosse caillasse masquée par un épais tapis de feuilles sèches. Pas de quoi effrayer un Stage 6 à peine débarqué de son Angleterre natale.
Contre un revêtement bien cassant, vélo rustique et moelleux sera ton meilleur allié.
Un mois après les mémorables chutes de neige de décembre, la plaine du Rhône a déjà retrouvée toute sa belle verdeur.
Gants d'hiver et pantalons longs. Malgré les apparences, on est bel et bien en janvier.
L'avantage d'un revêtement caillouteux c'est qu'il n'est (normalement) sujet ni au verglas, ni au dégel.
Quelle que soit la saison, le bonheur ne quitte jamais vraiment le pré.
Terre meuble et cycle du gel/dégel. Quand le ruban est trop boueux, il reste toujours la voie d'arrêt d'urgence.
La première envolée de puls' de la saison. Il n'est jamais trop tôt pour bien faire... ou pas.
Faux rocher mais vrai sentier. A chacun ses passions ou corvées (militaires).
Un pouce de confort supplémentaire pour un Orange plus vert, mais pas dépaysant pour autant.
Vrais rochers pour changement de versant coudé.
Passer des skis aux crampons ne demande finalement qu'un tout petit samedi d'adaptation.
Le col le plus bas du Vieux Pays ?
Des gants coordonnés à la couleur du cintre. Trop la classe ! Dommage que ce soit des vêtements d'hiver seulement.
Rhône (bientôt) 3 - Stage (déjà) 5.
L'incontournable montée impossible.
Manque presque rien... Juste du souffle, des puls et des jambes. Mais nous ne sommes qu'au tout début de la saison. On se console comme on peut.
L'appel de la gravité, toujours d'actualité quelque soit l'activité pratiquée.
Soleil rasant et contrejour de mi-journée. Plaisirs de janvier.
Rester en adret tout en changeant de versant pour suivre la course de notre (pâle) astre du jour. Un timing très inspiré.
Du bleu, du blanc et ... de l'ocre. Savoir varier ses menus permet d'assouvir toutes ses passions.
Quand la Dranse rejoint le Rhône, c'est que la fin de la descente n'est plus très loin.