A l’affiche de notre « BF » à nous, pas de rabais déguisés, pas de pseudos bonnes affaires qui n’en sont pas et pas d’achats compulsifs. Non, juste un nouveau « Friday » sur des chemins, noirs pour certains, plus conciliants pour d’autres.
Refaire une « Dent » aux portes de décembre, ce n’est déjà pas anodin, mais après douze semaines d’arrêt forcé, ça l’est encore moins. Plus qu’un retour en selle, plus qu’un chemin supplémentaire, c’est un retour en grâce sur un des « must ride » de la région. Associé à un « Charrières » ombragé et à un « Racines », lower section, toujours exigeant, ça donne une boucle toujours appréciable, dans l’absolu, mais carrément magique, pour la saison.
Démarrage à l'aube des 13H00 pour une rapide ascension au soleil du plus bel adret du Valais.
On roule d'abord le "Charrières Express" un peu sur des oeufs, à cause de son revêtement alternant boue et glace...
... avant de retrouver son étroit et sinueux ruban terreux, adhérent comme à la fin du printemps.
A un novembre d'ocre et de rouille, succédera-t-il un décembre blanc ?
Wait And See. Mais, en attendant, "Carpe Diem", profitons de l'instant !
Voilà ce qui s'appelle emmener un peu de chemin avec soi.
C'est de l'or en barres, mais surtout en chemins, cette fin d'automne hors normes.
Désormais sans bétail, mais aussi, sans neige, la traversée du Varjay, à l'heure de pointe, se passe mieux que bien.
Celle du Clévy n'est pas pire, malgré ses habituels embouteillages canins.
Un petit point bas, aux Ires, suivie d'une remontée pour aller voir comment, du côté de la Dent.
Après une entrée dans le vif du sujet aussi peu engageante que réfrigérante ...
... la "noire" du coin se révèle en parfaites conditions.
Adhérente comme jamais, tortueuses comme toujours.
Retravaillé durant l'été, son tracé est, désormais, un petit bijou, à enrouler...
... à chaque fois que vous le pouvez.
Le fameux lacet dit "de la racine", juge de paix du petit tortillard ...
... avalé sans sourciller. Le mental, par vraiment mis à mal par ce morceau de métal, gagne à chaque sortie, un peu de confiance.
A l'heure du choix, il n'y en a pas vraiment.
Après la Dent supérieure, on enquille avec la mâchoire du bas.
Tout aussi sinueux, juste un poil moins vertigineux. Pourquoi choisir, quand on peu rouler les deux.
A l'école du lacet, la Dent reste un "must" !
Comme le "Racines", lower section, l'est à celle du talus mal pavé.
D'où son nom. Mais, au moins, sa partie du bas est plus que sèche, carrément poussiéreuse.
Egalement ré-aménagé durant l'été, il est désormais moins dévalant, et carrément plus virevoltant.
En revanche, du côté de son rugueux revêtement, il n'y a pas vraiment eu de changements.
Entre le flanc et le fond, il n'y a pas vraiment photo, juste ce cliché volé.
Même sans soleil, le premier nommé conserve plusieurs degrés en sus...
... et tellement de charmants lacets en plus.