Notre première escapade « extra-muros » depuis que Mr Covid, version 2.0, a remis le couvert et, du même coup, le foutoir dans nos vies, ne pouvait forcément pas être ailleurs que chez nos cousins valdôtains. D’abord parce que voyager loin reste compliqué, voire contraignant, mais surtout, parce qu’au-delà de sa proximité, le Val d’Aoste est une terre bénie pour le VTT. La variété, la multiplicité, l’organisation et l’entretien de son réseau de chemins pédestres est un modèle, dont même la très proprette et organisée Suisse pourrait prendre exemple. Et comme, en plus, ces « sentieri vicini » ont le même tempérament que les gens qui les ont tracés, accueillants, conviviaux, bon-vivants et pleins de caractère, ils valent bien plus que leur pesant de grappa à être connus, parcourus et/ou roulés.
Notre but du « mardi aussi c’est permis », la « Croce di Fana », c’est un peu « la croix et la banane ». La croix pour vaincre les 1’700 m de D+ qui la séparent du Château de Quart, et la banane, une fois que vous y êtes parvenu. Le panorama sommital, sur toute la vallée centrale, y est à couper le souffle et la succession de chemins pour la regagner, variés et plus « bikables » qu’on ne pourrait le penser, avec une petite préférence pour le « Oratorio Beato Emerico » final, sentier didactique, tortueux, mais surtout, panoramique sur le Château du même nom.
Merci pour le tuyau, Patrik Gerbaz, et dommage de ne pas avoir pu le faire ensemble. Du coup, il faudra encore qu’on revienne dans ton beau pays pour faire un bout de chemin en ta compagnie !