Quand la fin août pointe son nez, c’est que la saison est déjà bien avancée et qu’il est temps de faire un premier bilan VTT. 2017, c’est beaucoup de beau temps et beaucoup de belles sorties. Des « Méditerranéennes » printanières, quelques « Bernoises » incontournables, beaucoup d’ « Oberwalliser » mythiques et quelques-unes des plus belles « Valaisannes ». Dans l’ensemble, l’inventaire est positif, voire très positif. Sauf si on lorgne du côté de nos cousins transalpins. Nos escapades valdotaines, par rapport aux dernières saisons, présentent, en effet, un gros déficit. Un découvert, que, contrairement à la plupart des pays dit « industrialisés », nous avons décidé de combler dès aujourd’hui.
Première étape de ce redressement « VTT », le Col de Saint-Marcel et ses 2’940 mètres, autre porte d’entrée du superbe et très « bikable » vallon de Grauson, habituel dessert du célèbre Passo Invergneux. Au final, de ce Saint, que je ne connaissais pas, j’ai tout aimé. Son vallon sauvage mais en pentes pas toujours douces, ses 500 mètres de portage finaux, les panoramas sur les massifs du Mont Rose et du Grand Paradis proposé par son col, le chemin de descente sur Grauson Superiore, puis Inferiore et Gimillan, via l’habituel « sentiero » venant d’Invergneux, son long mais très ludique retour de Cogne vers Aoste via, entre autre, le Ru d’Aberio. Tout, vraiment tout, jusqu’à l’incroyable « mousson » finale qui s’est abattue sur nous aux portes de la « capitale » .
Giorno indimenticabile!
Grazie Mille Maestro Patrik.
PS. Il me reste plus qu’à goûter à ce pourquoi Saint Marcel est avant tout connu, dans la région et au delà, son exceptionnel « prosciutto ». Faudra revenir ! Tant pis !
On en prend plein les mirettes dès le matin, face au Massif du Mont-Rose.
Des pourcentages et des puls' : le début de l'ascension donne immédiatement le ton de notre journée.
Les premiers rayons de soleil éclairent les anciennes mines de cuivre et de manganèse alors que nous mettons profit une brève descente pour reprendre notre souffle.
Mulac, dernières traces d'habitabilité humaine dans un vallon de plus en plus sauvage...
... et de plus en plus abrupt. Ce que la traversée des alpages de Sinsein, puis Plan Demonin dessous et dessus nous font ressentir ...
.... les courbes de niveaux, repérées la veille sur carte et tracées perpendiculairement à la piste d'ascension nous le confirment mètre après mètre.
Un petit plongeon dans le Lago Layet pour récupérer des premiers efforts de la journée ?
C'est pas l'envie qui manque, juste quelques degrés à la température de l'eau.
Dernière rude bugne "on the bike", le goulet donnant accès à la vaste cuvette de la Grand Chaux.
Signore Cervino a un peu de mal à émerger, ce matin. Conséquence d'une nuit agitée ?
Un petit wheeling sobrement exécuté par l'ami Mirko ...
... ou les vénérables escaliers du pavillon de chasse du Grand Avert, tout schuss. A chacun sa manière de montrer qu'il est ravi d'en avoir fini avec la piste.
Place au premier "sentiero" de l'itinéraire. D'abord à peu près roulant ...
... puis rapidement portant, voire très (bien) portant.
Même si chaque replat est mis à profit pour changer d'exercice...
... l'essentiel des 500 derniers mètres de D+ se passe bike sur les épaules et pas à pas.
L'un après l'autre, les 2'940 mètres du Col de Saint Marcel finissent par descendre à notre rencontre.
Give Me Five ! Ami d'un jour, ami de toujours.
Changement de vallon et changement de plaisir.
Fini le coeur qui tape et le souffle qui halète. Place au doux chant de la roue libre.
La plongée dans le vallon de Grauson débute par une superbe brochette de lacets lascifs, face au Lago Corona.
Un menu d'autant plus appétissant, qu'il est servi dans un écrin de verdure.
Enfin, pour ceux qui aiment la verdure. Pas pour ceux qui préfèrent la découper à la mode "goret".
Comme à la montée, mais dans un ordre différent. Chacun son rythme, chacun son plaisir.
Ombre des cumulus et petit biset nous ont momentanément forcé à ressortir nos K-Way.
Même si le balisage est imposant et omniprésent, les conseils d'un guide autochtone seront toujours le meilleur gage d'une journée VTT réussie.
L'autoroute de contournement de la piscine officielle de Grauson Superiore nous donne l'occasion de lâcher chevaux et freins.
Mieux qu'à Monza, ici aussi la curva parabolica passe full gaz
Les petits bonheurs des chemins valdotains : les fameuses ardoises dressées destinées à évacuer l'eau de pluie. Bunny Up ou crève !
De Grauson (Superiore) à Grauson (Inferiore), il n'y a qu'un seul chemin. Mais il est particulièrement divin.
A ce train-là, la jonction avec l'Invergneux Highway est rapidement en vue.
Au prochain carrefour, continuez tout droit ! En même temps, c'est pas comme si on avait le choix.
Grauson Inferiore, petite perle minérale lovée entre torrents et rochers.
L'habituelle plongée vers l'alpage de Pila. L'Invergneux Highway commence à montrer quelques sautes d'humeurs.
Fini le "flow" et les gaz en grand. Place au technique et au pilotage fin.
Quand la coupe s'éloigne autant du lacet, est-ce encore une coupe ou juste une ligne alternative ?
Le juge de paix de la descente.
A chacun son style, à chacun sa ligne. Et la pommade cicatrisante sera bien gardée (au fond du sac à dos).
Pendant que Mirko tente une approche timide ...
... d'autres optent pour une stratégie plus franche et directe.
Des bulles, des géranium et des sourires : Gimillan Downtown.
Le long chemin de retour entre Cogne et Aoste n'aurait pu être qu'une douce transition à flanc... si une mousson n'était pas venu couronner (et détremper) notre formidable journée.
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