Premier jour d’octobre. Petit matin gris et brumeux. Atmosphère dégoulinante d’humidité et température à nouveau fraîche.
Une seule option. Direction la « Foire du Valais ». What Else ?
What Else ?
Et pourquoi pas, une petite « Varner » supplémentaire ?
Un nouveau dimanche en selle. Un soleil qui gagne au fil des heures et de l’altitude. Une ambiance redevenue radieuse et de plus en plus grisante. Et une agréable douceur automnale retrouvée.
A chacun ses choix, à chacun son chemin.
Ce qui est intéressant dans la « Varner », c’est que comme j’en connais pratiquement chaque mètre carré de terre, de caillou et de racine, si surprise il doit encore y avoir, ça ne peut provenir que du bike. D’où l’intérêt d’y emmener un nouveau « joujou » tout juste sorti du carton pour le baptiser. Et baptisé, le Hightower LT l’a bien été. Carrément béni, je dirai. De la boue jusqu’aux moyeux pour bien débuter la journée. Des racines traîtresses et des cailloux fuyants, pour lui donner confiance. Et la longue descente finale, toujours exaltante mais localement de plus en plus défoncée, pour lui permettre de s’exprimer sur son terrain de prédilection.
Si ce Santa Cruz espérait couler une vie douce et paisible, faite de villégiature et de plages dans sa Californie natale, il ne doit pas en croire ses crampons après sa première journée dans les Alpes Suisses.
Haut-Plateau et Highlands, même appellation et même combat en ce petit matin humide et brumeux.
Pas mal de boue mais un soleil rapidement retrouvé pour le premier chemin.
La montée impossible, version ça colle et ça pique les jambes. Résultat : toujours invaincue.
Les premières racines humides sont gérées avec prudence et doigté.
Par contre, mieux vaut éviter de côtoyer de trop près les conifères imprégnés d'humidité, sous peine de douche involontaire mais intégrale.
Comme souvent sur la Varner, plus on avance, plus le chemin s'assèche. Sol drainant et soleil agissant de concert.
Mon fidèle Stage aurait adoré ces conditions, mais aujourd'hui c'est avec son cousin californien que j'ai décidé de passer ma journée.
Les Black Angus ne sont encore que des bovidés sur pattes mais nos chemins vont peut-être se recroiser prochainement sous une autre forme.
Quel que soit le côté du Roestigraben, tous les mélèzes sont en phase de jaunissement plus ou moins prononcé.
Les contreforts de Varneralp, plus imposants et contrastés que jamais. Lumière automnale oblige.
Quand Nuschelet est annoncé, c'est que les jambes vont encore piquer.
Cerné de brumes mais baigné de soleil.
Après la montée impossible, voilà sa cousine infernale. Avec nos jambes de fin de saison, ça devrait le faire... ou pas.
Une fois les 2'200 mètres atteints, le mauvais temps n'est plus qu'un (mauvais) souvenir.
A notre menu, désormais, ce ne sont que soleil et douceur retrouvés...
... parsemés de quelques bugnes bien senties.
Quelques fumerolles plus entreprenantes que les autres tentent bien de nous envelopper...
... mais nous restons (momentanément) hors de leur portée.
Plammis sur lit de chantilly. Un dessert doux et suave à déguster sans jamais s'arrêter de pédaler.
Une petite pensée pour ceux qui sont restés "sous le couvercle" ne nous a même pas effleuré l'esprit.
Alone Over The Clouds.
Pour la vue sur le bassin sierrois, faudra revenir. Mais pour la sensation de carver la vague, tout est réuni.
Coucou, mais qui revoilà ? Notre "ami" le brouillard, bien scotché à mi-coteau, nous attend à volutes fermes.
Les derniers rayons de soleil sont aussitôt mis à profit pour lâcher les freins ...
... et permettre au LT de s'exprimer sans retenue.
Y a pas de toute, la descente est son élément ...
... et l'engagé son terrain de prédilection.
Les célèbres lacets de Chäller, version flow & fog.
De divin, l'exercice en devient carrément irréel et poétique.
Autres célèbres épingles, celles de Varner Leitern. Visiblement, ce LT n'est pas sujet au vertige.
Il y a une vie sous le brouillard et aussi, un chemin ensoleillé.
La toute nouvelle digue protectrice (contre quoi) de Varen.
Un module de bike park destiné à coupé notre vitesse à mi-descente ? Pas sur que ça fonctionne longtemps, une fois qu'on en aura pris la mesure.
Dans la famille Grossi Wasserleitu, aujourd'hui nous voudrions le "Untere", histoire de rentrer à Salquenen en pente douce.
Vendanges tardives et vélo de fin de saison. Un duo win-win !