Mettre bout à bout les meilleurs tronçons de tous les sentiers tracés à travers le vaste adret des Mayens de Sarreyer, sans avoir recours aux remontées mécaniques, pour les relier entre eux, tel était le défi de cet encore radieux dimanche de juillet. Pardon de novembre. En 2022, c’est à peu près pareil.
Enchainer l’entrée du « Fontanet », le secteur supérieur de « Vertigo », le tronçon des « Siés » qui va bien, le panoramique tortillard des « Charrières », la virevoltante MAC de la « Dent », la rugueuse « Racines Lower Part » et terminer par le formidable toboggan de la chapelle, uniquement à la force du mollet, c’est possible ?
Oui, mais à condition de s’infliger « grosso merdo » 2000 mètres de dénivelé positif.
Un menu à la hauteur de la dernière sortie de bike de la saison (?), même en « assistés ».
Le Diabley en entrée d'une journée à gros dénivelé : mollo, mollo, pour le grupetto et le « petit » Kenevo.
Premier arrêt « qui va bien », le café de Maurice, aux Schlérondes.
Si l'adret et l'ubac du Bec (des Rosses) sont toujours au rendez-vous, en deux semaines, les conditions ont beaucoup changé... En bien.
Caravane pour un bisse hors-service, en vue de la saison hivernale qui devrait débarquer sous peu.... Ou pas...
Les lacets de l'entrée du Fontanets.
Moins faciles qu'il n'y paraissent, rigoles d'évacuation mal placées obligent.
Pas de quoi mettre en difficulté un aguerri et rusé « biker » comme l'ami JP.
Pas « d'outrepassage » de l'interdiction du Fontanets inférieur, une fois n'est pas coutume, mais une rapide transition en direction de Vertigo...
... et de son entrée en matière toujours aussi rock'n'roll.
En fait, avec de la vitesse, un peu de conviction et des roues de 29", ça passe (presque) tout seul.
Entre le Mont-Brûlé enneigé, vendredi, et la Vallée-Express, dimanche, il n'y a qu'un jour, samedi, et la plus belle vallée du Valais, celle de Bagnes.
La « Horde Sauvage » ? Vous remplacez simplement « sauvage » par « dzodzette » et vous comprenez tout de suite mieux les sourires affichés et la convivialité partagée.
Trop classe, les chaussettes à motifs coordonnés au Kenevo « Léopard » !
Derrière, il n'y a que poussière. Et devant, eh bien, devant, il vaut mieux pas trainer, avec cette bande de « gentils » allumés.
Il est Midi sous ton avant-bras droit et c'est l'heure de penser à l'atterrissage.
Le deuxième arrêt « qui va bien » : la cabane des chasseurs du Mintzet.
Les sandwichs à peine « estomaqués », direction les Siés, pour un petit « kawa » sympa.
Et en matière de chemins comme de cafés, y en a qui sont plus pressés que d'autres.
Après une première brève remontée, voilà « Charrières » qui nous déroule son tapis de terre meuble.
Un met, encore une fois, englouti avec appétit, pour certains...
... ou dégusté, avec volupté, pour d'autres.
Next Stage, Clambin, après une transition forestière et une nouvelle brève remontée.
Avant de partager avec l'amie Jess la plus belle MAC (Machine à Coudre) de la vallée : celle de la Dent.
Même les « non-adeptes » de tricot savent en apprécier chacune de ses mailles.
S'il n'y avait pas les gants « épais », on pourrait se croire en juillet.
A tricotage répété, virages avisés.
Et à jardin de proximité, lignes bien visées.
Et si on reprenait un petit « Racines Lower Section » pour faciliter la digestion ?
Volontiers, avec un gros nuage de poussière pour lui donner du caractère !
Très exposé, à tous les sens du terme, notre « Racines » n'en finit jamais de fumer, même, ou surtout, quand novembre se prend pour juillet.
On aurait tendance à se méfier de la boue (qui glisse), mais ici, c'est face à la poussière (sans adhérence) qu'il faut être aux aguets.
D'autant que question plongée, « Racines » à de quoi vous mettre plusieurs fois en apnée.
Les bouleaux finaux qui annoncent (déjà) la troisième remontée de la journée.
Troisième remontée fatale aux « petits » Shimano en rade de batterie.