Quoi qu’on en pense, quoi qu’on en dise, tous les hivers finissent toujours par se faire. Quand ils ne se font pas durant la période qui leur est « calendairement » dévolue, il se font pendant ces mois que l’on qualifie, souvent à tort, de « printaniers ». Même 2023 et son « pauvre » hiver ne font pas exception à cette règle. On peut affirmer, sans grand risque de se tromper, que mars et avril auront été ses mois les plus neigeux.
Du coup, à force de chercher des créneaux à peu près secs entre les perturbations qui se succèdent depuis que l’hiver a « météorologiquement » tiré sa révérence, le premier mars, notre saison de VTT a eu un peu de mal à démarrer. Espérons que cette Pâques contrastée, adepte du tison, le matin, et du balcon, l’après-midi, marquera enfin son vrai point de départ.
Et en matière de départ, celui de notre sortie pascale a fait véritablement « drè dans le pentu », avec l’ancienne route de Buitonnaz au menu de notre première ascension de la saison. Ca pique un peu les jambes, mais, en contrepartie, le dénivelé est vite avalé et plusieurs divins chemins du coteau « fullerin » se retrouvent rapidement à portée de roues.
L'ancienne route de Buitonnaz en ouverture de saison ? Merci Herr Brose de nous assister « un peu » dans ce menu pascal particulièrement épicé.
Une Pierre à Voir et un raidard à escalader. Admirer ou pédaler, ici, il faut choisir.
Le « Drè dans le pentu » version ascendant a un goût bien plus corsé que son désormais bien connu cousin gravitaire.
L'incontournable (à cette saison) torrent de l'Echerche : le but est de traverser (son cours) sans traverser (sa neige). Pour l'instant, ça tient !
A défaut de Relais des Chasseurs, temporairement encore fermé, la petite chapelle de Chiboz pour l'apéro pascal, ça vous dit ? Nous, oui !
Le premier chemin de la journée est aussi le premier de l'année : « drè dans le pentu » retrouve rapidement tout l'intérêt d'une gravité utilisée à bon escient.
Pâques au tison, pour le haut, mais aussi, Pâques au balcon pour le bas. Une journée, deux saisons.
Bon, ceci dit, pour certains, c'est toujours l'été.
Quand on est cerné de filets, il faut savoir « filet » droit.
Le deuxième chemin de la journée, est aussi le deuxième de l'année. En fait, aujourd'hui, tous nos chemins ont le même destin.
Le Chiboz-Buitonnaz, un sentier parfait pour retrouver un peu d'horizontalité et d'aplomb au guidon.
Sauf qu'à force d'user d'horizontalité, on finit forcément par venir buter sur de la verticalité.
En l'occurrence, celle de la profonde combe du torrent de l'Echerche (version 2/le retour), reconnue pour son caractère escarpé...
... à peine dissimulé par quelques arbres plus téméraires que d'autres.
D'où l'inévitable section de ses redoutables lacets empilés et généralement humidifiés.
Après le Chiboz-Buitonnaz, son cousin germain, le Buitonnaz-Planuit, autre adepte d'une certaine horizontalité, un peu perchée, mais, elle aussi, avérée.
Evidemment, toute les horizontalités alpines comportent des exceptions, souvent cassantes. Et le Planuit Express ne fait pas exception à la règle.
Une photo de JP, avec un cadrage à la JP. Ces anémones pulsatilles, au premier plan, sont visiblement ravies d'y contribuer.
Cheminer de concert et à flanc : rien à voir avec la musique, encore moins avec la gastronomie.
Chemin de la Pierre à Voir ! Y vivre et y rouler ? Seul JP peut l'affirmer.
Surtout ne pas regarder le bas-côté et ne jamais arrêter de pédaler.
Le torrent du Mettin, cousin de celui de l'Echerche, en moins neigeux, mais autrement plus vertigineux.
Planuit-Dessus, chez Sylvana et Christian : accueil cinq étoiles pour un casse-dalle pascal pas piqué des verres (de rouge).
Et, à coups de rouge vite avalé, chemin des Ânes vite dévalé !
Troisième sentier de la journée (et de l'année), en mode désinhibé !
Pourtant, que voilà un chemin âsiné qui sait, localement, donner du fil à retordre et du lacet à tricoter.
Tous les escaliers ne sont pas conseillés pour conserver intact son dentier. Certains sont même considérés comme carrément infréquentables...
Du raisin à la cave. De la cave à la bouteille. De la bouteille au vin. Et du vin à la vigne. La boucle est bouclée et notre première journée « sellée » pratiquement terminée.
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