En entrée, un velouté de digues, vent dans le dos, le long des berges du Rhône.
Pour suivre, des lacets de vignobles et de forêts à la sauce piquante (30-45 %).
En plat de résistance, une vertigineuse désescalade des flancs du Haut-de-Cry.
Comme dessert, une brochette de chemins de traverses et bisses onctueux.
Et pour finir, en digestif, un long retour face au vent dans la vallée du Rhône.
Histoire d’un dimanche ordinaire entre Ardon et les Vérines, sans passer par la plaine du Rhône. Pratiquement autant de kilomètres de dénivelé que de kilomètres roulés, pour une rando en dents de scie.
Encore un chemin inconnu qui ne pourra plus le dire, encore une aventure inoubliable mais qui ne sera peut-être pas immédiatement rééditée. La moyenne altitude (moins de 2’000 mètres) recèle quelques spots hors du commun, dont nos randos estivales au-dessus des alpages, nous privent parfois. La météo 2006 avec ses abondantes et tardives chutes de neige, nous donnent l’occasion d’en (re)découvrir quelques-uns, comme la faille de La Routia.