Les absents ont toujours tort, dit-on. Voilà un adage populaire qui prend véritablement toute sa signification pour notre classique estivale sur les hauteurs de Varneralp. Ceux qui, pour des raisons de vacances, de blessures ou autres empêchements divers étaient absents du rendez-vous sierrois 2006 ont vraiment manqué une belle occasion de prendre part à une grande journée de Mountain Bike, dans un environnement splendide et préservé, sur un tracé single-trackesque au possible et par une magnifique journée d’été, caniculaire en plaine, mais supportable à partir d’une certaine altitude. Varneralp, n’est pas seulement « LA » sortie de l’été, c’est aussi celle qui se bonifie le plus au fil des saisons, grâce notamment, à l’expérience acquise et au choix peut-être plus judicieux de certains tronçons de son itinéraire.
Les saisons passent, mais la reine des randos de l’été reste un monument de VTT alpin. L’occasion de l’entreprendre en comité restreint nous aura encore permis d’affiner certaines options de son parcours, de rajouter quelques single-tracks supplémentaires et d’apprécier plus intensément certains tronçons quasi mythiques, que l’enthousiasme d’une pratique en groupe fait parfois dévorer trop avidement. Avec le bisse de Tsitorret, le somptueux single-track de Planigrächti et la descente finale Mollens-Venthône venant se rajouter aux phénoménaux sentiers de Nüschelet, Plammis, Chäller, à l’hallucinante et interminable descente à travers la Varnerwald et au toujours somptueux retour le long du grand bisse de Varen et du Bisse Neuf, la sortie sur les hauteurs de Montana et Varen touche véritablement au sublime. Comme la météo de l’été ressemble de plus en plus à sa mémorable cousine 2003, la Varneralp millésime 06 restera pour longtemps un grand crû dont l’ampleur et la longueur en bouche ne sont pas prêts de s’estomper.
Ca ressemble aux images décalées d'une publicité de France Télévision, mais c'est plus prosaïquement les effets d'un week-end très chargé en VTT.
Le bisse de Tsitorret, nominé comme entrée en matière pour une rando d'exception : plébiscité avec mention spéciale du jury.
Salut les filles, ça farte ?
A louer, avenue des gentianes, single-track herbeux avec magnifique vue sur toute la cuvette de la Tièche. Prix modéré pour paiement en sueur.
Les humeurs cascadesques de la Tièche ont des conséquences immédiates sur notre programme du jour : une première session de sherpa.
Si les eaux de la Tièches sont plus tumultueuses que celles du bisse de Tsitorret, le chemin de ses rives reste parfaitement digeste pour un menu VTT.
Le défi des Faverges version estivale.
D'une rive de la Tièche à l'autre, la déclivité s'inverse, mais l'environnement demeure carte-postalesque.
La grande gentiane des Alpes reconnue pour son eau-de-vie et ses vertus, notre compagne du jour.
Loin du bitume, loin des pistes. Varneralp : Wanderweg Uber Alles.
Sherpa's Stage : Play Again.
Single-Track's Paradise Looking For Real Mountain Bikers. Interested ? Mail To IHateYou@AlpAvistA.ch
La Varneralp c'est aussi une histoire de traversées de torrents ...
..... avec et sans pont.
Nuschelet en vue !
Après une brève pause-papotage avec les heureux propriétaires des lieux, retour aux choses sérieuses : la terrible montée qui donne accès aux vastes pâturages supérieurs de Varneralp.
Reprendre son souffle, récupérer quelques puls' et relever la fourche : le train-train quotidien du VTTiste alpin, en somme.
The Varneralp Gate
La croisée des chemins. A gauche toute ! Rien de politique dans ce choix, juste l'envie de découvrir un nouveau tronçon.
Block Pass version All Mountain.
Un secteur inédit, un single-track appétissant et un environnement grandiose : Va ! Et découvre ton pays.
Planigrächti : au bout de l'effort, le réconfort ?
Mieux que ça ! Toute la convivialité d'une autochtone au parler guttural, mais à la joie de vivre communicative.
Voilà l'orage. Courage, fuyons ! Tchuss' Schoenes Mädchen von Planigrächti.
Contrairement à nous, le paisible troupeau de Varneralp ne semble pas craindre l'arrivée de la pluie. Peut-être que la canicule durable n'est pas étrangère à cette apparente tranquilité.
Plammis Wanderweg : 3 crampons au guide AlpAvistA du single-track alpin.
Bon allez ! Soyons généreux, c'est tellement beau :palme d'or du jury.
La croix de Plammis ... sans sa croix mise à mal par les rudesses de l'hiver, mais toujours avec son époustoufflant panorama sur le bassin sierrois et la forêt de Finges.
La plongée vers Varen et la plaine du Rhône : tapissée d'Asters des Alpes et de promesses d'ivresse.
Le premier tronçon de la descente, Plammis-Chäller, apothéose pour une journée grandiose.
C'est beau, c'est ludique, c'est magique, tout simplement.
L'illhorn, l'Illgraben, souvenirs d'un autre itinéraire mythique ou promesses d'un futur proche. Les deux mon neveu.
Repeat After Me : Trop Bôôôôôôôô.
Les virages s'enchainent suavement comme dans une folle farandole aérienne et sensuelle.
Chäller (prononcez Rrrrhhhélé) et son petit oratoire. Fin du premier épisode. La suite s'appelle Varnerwald et vaut également sont pesant de peanuts, pardon de roesti.
Varnerwald Way : Straight On, Full Gaz.
Toujours sur le bon chemin, malgré la proximité des falaises de Loèches.
Varnerwald Single Track : Just Ride It And You'll Never Forget.
Nice Tracks Make The Riders Happy.
Et en plus, il y a même quelques passages techniques pour ralentir l'allure et calmer nos ardeurs.
Le Grand Bisse de Varen, objectif principal de nos sorties printannières, et aujourd'hui, ludique chemin de retour d'une rando estivale hors du commun.
Bisse Bis. Après celui de Varen, voilà le Bisse Neuf. N'en jetez plus, la coupe est pleine, l'armoire à souvenirs aussi.