Une saison peut-elle être considérée comme réussie sans une ou plusieurs « Varner » ? La réponse est évidemment non. Cette rando, devenue incontournable, est un peu le baromètre de chaque millésime VTT. Après un dénivelé positif raisonnable mais suffisant pour décourager les adeptes de casques intégraux et de gros vélos de descente, cet itinéraire à cheval sur la frontière des langues, offre une des trois plus belles descentes que le Vieux-Pays puisse proposer aux bikers amateurs de singles joueurs, mais jamais piégeux (enfin presque), virevoltants, mais jamais cassants, techniques, mais jamais impassables.
Comme chaque été, le bonheur est dans le pré, en l’occurence celui des alpages de Varen. Et quand, en plus, on a la chance de pouvoir partager ce bonheur avec quelques bikers rencontrés « sur la toile » ou au détour d’un chemin, l’exercice devient alors véritablement exceptionnel et convivial. Grande et belle journée sur les hauteurs du village de Varen, avec un itinéraire en passe de devenir aussi mythique que le célèbre « Brazilian », les chemins défoncés en moins, le chant des cigales et l’odeur des pommes de pin en plus.
Après les quelques inévitables kilomètres de bitume, l'arrivée tout sourire sur un bisse de Tsittoret aujourd'hui délaissé par ses habituels randonneurs du dimanche avec leurs espadrilles immaculées qui craignent la boue.
Brouillard, humidité et gadoue : un trio de choc pour une rando résolument placée sous le signe de la bonne humeur.
Avec le franchissement de la Tièche, nous accédons définitivement au royaume du single-track, pour le reste de la journée. Une motivation supplémentaire, si cela était nécessaire.
Qui dit single-track montant, dit aussi, souvent, stage de sherpa. La "Varner" ne fait évidemment pas exception à la règle.
Un retour en selle parfaitement synchronisé avec l'arrivée attendue d'un soleil encore peu vaillant, mais qui contribue quand même à rendre notre sentier moins gras.
La traduction française de single-track, "mono-trace", définie en une seule photo.
Train-train matinal sur la Varner.
Un terrain aussi propice à la croissance de la grande gentiane des Alpes qu'au sourire des bikers sachant rester sur leur chemin.
Plus nous roulons vers l'Est et plus le terrain devient caillouteux, et par conséquent, moins gras et moins collant.
Le célèbre chalet de Nuschelet est aujourd'hui en fête, si l'on en croit le fumet qui s'en dégage et l'inhabituelle fréquentation des lieux.
La montée impossible ? Tout dépend de la motivation, du matériel et des performances physiques mises en oeuvre pour la vaincre.
Planigrächti, Here We Are !
Enfin presque. Encore quelques coups de pédales bien sentis et souriants ...
... avant le repos des montures, les calins pour Heiko et les cocas pour nos gosiers désséchés.
La minute blonde du jour . Plus poétique et spectaculaire que de coutume.
Le chemin de Plammis est toujours aussi attractif...
toujours aussi exigeant ....
... voire même localement assez engagé.
Les satellites d'observation volent bas aujourd'hui. Signe de mauvais temps ?
Le biker et la vache... sur fond d'Illhorn, Bella Tola, Bishorn et Weisshorn.
Keep Smiling ! La curiosité bovine fait généralement mauvais ménage avec son angoisse atavique.
Balcon sur le bassin sierrois recherche bikers inspirés pour faire un bout de chemin ensemble. Voire plus si affinité.
Les nombreux aménagements anti-avalanches n'interpellent visiblement ni les placides bovidés, ni les bikers concentrés.
Yes ! Revoilà les malicieux lacets du chemin de Chäller (prononcez RRRRRRRREEELE)
Au royaume des sinuosités empilées ...
... ceux qui ont vu grand doivent s'activer et lutter ...
... alors que pour ceux qui ont de petits vélos, ça passe (presque) tout seul.
Le North Shore de l'oratoire de Chäller (prononcez RRRRRRRREEELE), ou quand éclésiastiques et bikers font bon ménage.
Tout le charme du semi-rigide sur racines et rochers. Y en a qui aiment, d'autres moins.
A monture exigeante, pilotage fluide et appliqué requis.
Le village de Varen est en point de mire ...
... mais nous optons, as usual, pour un retour via son célèbre bisse.
Notre "Salgesch Express" est toujours ardoisée...
... ou recouverte de caillasse bien glissante.
Y a ceux qui savent ce que cache ce tournant ... et ceux qui vont le découvrir. Mais, généralement, aucun n'oubliera les délices de ce brin de single au bord de la Raspille.
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