Parce qu’on les fréquente régulièrement au fil des saisons, certaines randos VTT deviennent des classiques. Leurs itinéraires sont bien établis, leurs difficultés parfois redoutées, leurs atouts reconnus et attendus, leurs cadres naturels de plus en plus familiers et les panoramas proposés souvent plébiscités. Certaines sont annuelles, d’autres bisannuelles. Certaines n’ont lieu que les années impaires, et d’autres, que lorsqu’on se rappelle qu’on y a passé de bons moments, et qu’il serait peut-être temps d’aller voir si rien n’a changé. Toutes ont en commun un attrait certain, mais surtout une dose d’affinités suffisante avec notre façon de pratiquer le VTT, pour nous inciter à les revisiter périodiquement.
Et puis il y a la rando avec un grand « R ». Celle dont on n’arrive même plus à se souvenir du nombre de fois qu’on la parcourue. Celle qu’on peut programmer chaque dimanche et pour laquelle il n’y aura toujours que des partants unanimes. Celle dont le parcours a été fait, refait, peaufiné et épuré saison après saison. Celle dont chaque tronçon de chemin est pratiquement connu par cœur, mais dont on se réjouit encore et toujours d’en redécouvrir les délices et les pièges. Celle sur laquelle on est toujours prêt à emmener ses amis pour y partager quelques heures de sueur et de bonheur.
C’est la rando « culte ».
Et, sur AlpAvistA, cette rando a un nom, c’est la « Varneralp ».
Ciel valaisan typique pour un début d'ascension en pente douce.
Malgré 3 nuages supplémentaires, le ciel bernois se défend pas mal aujourd'hui. (Une fois n'est pas coutume diront les mauvaises langues.)
Guérir par l'argile ? Dans cette première descente traîtresse, l'erreur est payée cache et le remède délivré instantanément. (Ca change de nos chers, très chers, assureurs maladie...)
Bon, et maintenant, si on essayait de traverser la Tièche. JP finit de convaincre Paris Hilton et on y va.
Une marée caprine nous attend sur la rive germanophone de cet affluent de la Raspille. Incroyable, je n'aurais jamais imaginé que Paris puisse avoir autant de copines.
Mais laissons le showbiz aux blondes (et blonds), et revenons à nos moutons...
Enfin moutons n'est peut-être pas le terme adéquat. Yacks himalayens serait ici mieux choisi.
Ou peut-être, chamois valaisans ?
Gazelle des Alpes ?
Alpaga des grands-plateaux ? (44 dents pour les RF)
Bon en tout cas, à midi, toute l'arche de Noé se restaure puis se repose.
Retour sous la selle face aux regards médusés des bovidés. (à ne pas confondre avec le regard bovin de certaines célébrités au QI de méduse ... mais on avait dit qu'on ne parlait plus de showbiz)
L'essence même de la "Varner" (sans-plomb de préférence): des chemins hors du commun.
Nüschelet ou l'histoire d'une montée infernale...
... qui fait mal, qui fait mal, qui fait mal. (France Gall - Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux.) Encore une histoire de blonde.
Faire du vélo, c'est un peu comme monter au ciel.
Le chemin est long et pavé (très gros pavé) de bonnes intentions...
... mais à la fin c'est toujours le(s) même(s) qui gagne(nt).
La buvette d'alpage de Planigrächli : un savoureux mélange de bulles de coca, d'odeur de lait fermenté et d'onomatopées en Oberwalliser Dialekt. Plus couleur locale, tu meurs. (surtout de soif)
The descente avec un grand Z. (Je speak english très mieux que vous et je vous merde)
Avec suivi satellite en "live"...
.. et ouvreuse de charme, mais surtout ouvreuse de clôtures d'alpages. Merci Nancy.
Bon, pour l'entretien des chemins, faudra repasser. (C'est ce d'ailleurs ce que nous faisons chaque année).
Même si certains semblent parfaitement s'en accomoder, à en juger par le rythme adopté pour la descente.
A partir de Plammis...
... dans l'herbe tendre nous avons roulé (full gaz)...
... si bien que Sierre, rapidement, s'est rapproché.
Mais (parce qu'il y a toujours un mais) un crochet vers le Haut-Valais s'imposait.
Une maille à droite...
.... une maille à gauche...
... ce n'est plus un crochet, c'est quasiment du tricot.
Ouais, mais alors, du tricot de haute-couture.
En route pour la fashion-week.
Le défilé commence avec un petit haut, brodé au point de croix.
Pour suivre avec un splendide ensemble coordonné au zig-zag.
Et finir avec un prêt-à-porter taillé bien droit.
Laissons tomber la machine à coudre et sortons l'alcotest : les pieds au sec, tu reviens dimanche prochain / une roue dans l'eau, tu ne quittes plus la plaine avec ton VTT / 2 roues dans l'eau, la saison prochaine tu fais de la route avec les drogués.
L'éthylotest carrément enruhmé, la descente peut reprendre.
Certains se remettent au tricot...
... alors que d'autres préfèrent le schuss. A chacun ses options.
Petit remake de la chevauchée fantastique.
L'habituelle fournaise du coteau de Varen : tant pis pour les moustiques, mais faut vraiment que j'aère aussi l'intérieur.
Autre option pour se refroidir : choisir une longue ligne droite et lâcher les freins.
Si, si, il y a toujours un chemin.
Retour par le Grossi Wasserleitu von Varen.
Sa déclivité infinitésimale, son ombre fraîche et ses ... racines piégeuses et omniprésentes.
Mais en chemin, nous avons croisé le célèbre Salgesch Express...
Sa caillasse brûlante fuyant sous les roues, ses lacets fourbes masqués par les fourrés, tout chez lui ne pouvait que nous attirer.
Même sa portion médiane, viticole et rectiligne, ne saurait remettre en question son formidable attrait VTTesque.
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