Pendant qu’une poignée de jeunes millionnaires simulateurs et pleurnicheurs jouent à la « baballe » et tentent de redorer l’image de la « dictatocratie » de Vladimir le « Magnifique », nous poursuivons notre chemin. Ou plutôt, nos chemins. Et parmi ceux qu’il est recommandé de fréquenter aussi souvent que possible, chaque saison, il y a les sentiers/wanderweg (selon le côté de la Raspille sur lequel ils serpentent) du mythique alpage de « Varneralp ». Alors, certes, pour ce pèlerinage, il est plutôt conseillé d’attendre que juillet soit arrivé, mais, emportés par la ferveur, nous n’avons pu résister à leur appel désespéré. Et finalement, sans quelques passerelles manquantes, comme souvent ce printemps, nous n’aurions même pas eu à nous mouiller les pieds, tant la neige a reculé ces dernières semaines.
Autre perspective, non désintéressée, en débutant tôt, on peut caresser l’espoir de battre les records de fréquentation 2012 et 2013 de la « Varner » : 3 sessions en une saison. Surtout en rajoutant une petite sortie « express » de derrière les Levos.
Nouveau pèlerinage à la Varner. Qu'importe la météo, quand on a la foi.
Ca partait pourtant bien, avec des chemins moins boueux qu'envisagés.
Oui mais voilà, à chaque sortie sa panne de passerelle. Et c'est reparti pour un nouveau bain de pieds glacé.
Les gueules de baleine et autres fissures du terrain sont légion après l'hiver qu'on a vécu. Y aura-t-il encore en chemin, l'an prochain ?
Le célèbre chalet de Nuschelet a fait une teinture ? Je me souvenais d'une coiffe rouille, pas bleue.
M...., la montée infernale est (déjà) débarrassée de sa neige. Va encore falloir tenter de la dompter.
Avec deux petits arrêts intermédiaires et une grosse dose de puls', finalement, on en vient à bout.
Le bonheur est dans le pré. Surtout sur le pâturage de Varneralp, avec son sillon profond comme un sommeil réparateur.
Les falaises de Plammis, entre gris clair et bleu pâle. Ou quand le soleil joue à cache-cache avec le brouillard.
En attendant la fameuse haute-pression annoncée, nous continuons à avancer.
Entre rochers et névés, une trajectoire nous finissons par trouver...
... et sur les hautes falaises, suons pour nous élever.
Le bouquet de fleurs de l'arrivée...
... n'arrive pas à rivaliser avec la somptueuse vue plongeante sur le bassin sierrois.
La crête de Plammis et sa croix : 2018, première fois.
Nuit courte et soleil retrouvé : le mix parfait pour une sieste improvisée.
La déclivité enfin inversée. Voyons comment descend mon nouveau compagnon.
LA photo incontournable de l'endroit !
Suspat' un peu chewing gum, mais bon équilibre stabilité/maniabilité. On va sûrement réuissir à s'entendre, mon nouveau meilleur ami.
En voilà deux autres qui font la paire depuis qu'ils se sont rencontrés.
JP et son Stage, l'amour des chemins en commun.
L'un des trois plus beaux chemins du Vieux-Pays. Ca méritait bien un petit tapis de fleurs.
Chäller, un endroit aussi abrupt que son chemin est divin.
Et en plus, une fois la cadence de ses lacets trouvée, il n'est pas spécialement difficile à suivre.
Comment peut-on se lasser d'une telle lascivité ?
Il suffit d'enrouler.
Curieuses mais pas téméraires. Pourtant, notre dernière Jazz ne survivra pas à cette visite inopinée.
La MAC de Varner Leitern. Elle aussi, nous avait manquée.