On dit qu’il ne faut jamais se confronter à un mythe, sous peine de déflorer ce qui en fait sa substance et sa grandeur, la part d’inexplicable et d’imaginaire. Le Col de Cou est probablement une des 3 ou 4 randos VTT les plus mythiques du Valais, et pourtant, même aujourd’hui, après l’avoir parcourue plus d’une demi-douzaine de fois, je dois bien constater que son mythe n’est en rien écorné par cette fréquentation assidue. La fascination qu’il exerce sur moi reste intacte et son attrait toujours aussi grand. D’ailleurs, je me demande si ce n’est pas à ça qu’on reconnait un véritable mythe : plus on le côtoie et plus il devient légendaire.
Sa légende, le Col de Cou VTT, l’a assurément bâti sur sa fabuleuse descente vers Nax et Pramagnon. 2000 mètres de D-, intégralement en single, ça ne court certes pas toutes les vallées latérales du Vieux-Pays, mais l’argument semble tout de même insuffisant pour expliquer, à lui seul, le véritable magnétisme que cette rando exerce sur l’ensemble de la famille VTT, bien au-delà des seuls adeptes de « gros bikes de descente ». Son accès aisé, sa proximité avec la vallée du Rhône et son cadre naturel exceptionnel concourent eux aussi à fonder un mythe dont la véritable dimension ne peut définitivement pas s’expliquer qu’avec des mots. Les photos ci-dessous y contribueront peut-être, elles-aussi, mais le mieux, pour en prendre la véritable mesure, c’est encore d’aller le cotoyer vous-même.
Reste-t-il un peu d'air dans la cabine du téléphérique Chalais-Brie-Vercorin ? Vue l'armada embarquée, on peut en douter.
La piste de la forêt du Ban, une entrée en matière fort copieuse en pourcentages, mais qui ne semble pourtant décourager aucun participant.
Même le gruppetto fait aujourd'hui bonne figure.
La piste de Sigeroula, par contre, écrème inexorablement les mollets les moins aguerris.
Ensuite, comme toujours, le peloton finit par se regrouper sur la piste qui mène à l'Ar du Tsan. (du pur Richard Chassot dans le texte)
Météo mitigée, comme cet été 09 en a désormais pris l'habitude, mais environnement de plus en plus grandiose.
L'Ar du Tsan : petit crochet single-trackeux....
...pour un casse-dalle à l'ambiance délirante en diable.
Crochet single-trackeux version bis, après l'aller, le retour, toujours sans s'écarter de l'étroit sentier pédestre, pour ne pas écraser de nos pneus à crampons les petites fleurs si chères à mes amis de Valrando.
Retour en piste tout sourire. Faut dire que l'incroyable beauté naturelle de l'endroit s'y prête à merveille.
Sourires toujours pour le premier portage de la journée, même si ce cliché n'en apporte pas la preuve formelle.
Le moindre replat est immédiatement mis à profit pour remonter en selle...
... même s'il faut opter pour des trajectoires localement tourbeuses et collantes.
Deuxième portage tout sourire, avec cette fois, la preuve en image. (Et je n'ai même pas eu besoin de rajouter la banane avec Photoshop)
La gouille de la Fâche et son appétissant single "special arrache-manivelles"
Ruisseaux boueux ...
... ou herbage gras, le but ne consiste désormais à gagner le plus de mètres de D+ avant de devoir remettre pied à terre.
Dernier court portage du jour, avec une proposition qui ne se refuse pas : les filles proposent de prendre en charge tous les bikes du groupe jusqu'au chemin du Col de Cou.
Tapis de fleurs pour une abnégation hors du commun, malgré un seul bike "on the back".
Le single le Louché-Col de Cou : un must ...
... parfois encore parsemé de névés fondants.
L'arrivée au col, "on the bike" sous peine d'être privé du dessert prévu : la célébrissime "brazilian" chère à notre pote Chris.
En voiture Simone, pardon Tania. Prochain arrêt Pramagnon, 2000 mètres de singles plus bas.
Un style fumant, très caractéristique de notre invité du jour, Yannick.
Un peu de douceur et de fluidité dans un monde de brutes, Nancy (prononcez Nançaï) dans ses oeuvres.
Si le cintre passe, tout passe. Merci quand même au préposé au fil électrifié, sieur Yannick.
Les styles diffèrent, mais le plaisir est partagé. La partie supérieure du single-track est une pure merveille de pilotage.
Pince-moi, je rêve, ou l'inévitable séance crevaison sur la rocailleuse piste hivernale des Planards.
Les minutes perdues en réparation sont immédiatement récupérées par une rapide augmentation du rythme de descente.
Et à ce jeu-là, Yannick n'est assurément pas le dernier.
Petit exercice de débardage pour permettre aux disques surchauffés de retrouvé une température de fonctionnement plus en rapport avec leur cahier des charges.
Pendant que les montures récupèrent de leurs émotions...
... les bikers règlent leurs comptes avec la poussière du chemin.
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