– J’ai un kilométrage modéré, un dénivelé raisonnable, un circuit rationnel en boucle, de nombreux sentiers plein de caractère, des paysages automnaux somptueux et des coteaux baignés de soleil.
– Je suis… je suis… je suis…
– Une rando valaisanne d’automne, quelque part sur la rive droite de la vallée du Rhône.
– Non, Môssieur !
– Je suis sur la rive gauche de la Dorea Baltea, et plus précisément de l’un de ses nombreux affluents, le torrent Artanavaz, en pays valdotain, je propose également des paysages alpins grandioses, des chemins mutins et surtout, un ensoleillement déraisonnable pour un mois d’octobre.
– Je suis… je suis… je suis…
– La Fenêtre de Durand !
– Non ! Pas tous les week-ends tout de même… (Quoi que)
– Je me situe quelque part au-dessus d’Etroubles, à proximité du petit domaine skiable de Crevacol, à 2’563 mètres d’altitude entre la Comba des Thoules et l’hospice du Grand-St-Bernard.
– Je suis… je suis… je suis…
– La Fenêtre de Ferret !
– Encore non !
Décidément, soit vous êtes chargé de communication dans une entreprise de portes et fenêtres, et vous avez encore pas mal d’entraînement à prévoir pour faire bonne figure chez Juju Lepers, sur le plateau de « Question pour un champion », soit vous devriez fréquentez ce site plus assidûment.
St-Rhémy en Bosses, 9H57, dimanche 4 octobre 2009. Un départ parfaitement synchronisé avec les premiers rayons du soleil.
300 mètres de descente et puis ... un premier single très abrupt : une mise en jambes idéale que tous les coachs sportifs vous recommanderont.
Les pulses immédiatement dans le rouge, les jambes en feu et les yeux fixés sur le prochain passage technique à escalader : elle est où déjà l'indispensable séance d'échauffement de pré-rando ?
La remontée du domaine skiable de Crevacol : un déluge de couleurs pour un exercice plus exigeant qu'il n'y paraît.
Le rugueux massif des Crétons, aujourd'hui tout en relief dans sa belle lumière d'automne.
Souvenir, souvenir : le versant nord du Col Serena, toujours aussi attirant pour l'oeil et pourtant si caillouteux et peu praticable à VTT.
Courte escapade single-trackeuse pour rompre la monotonie de l'interminable piste de montée.
La profonde Comba des Merdeux, le col de Malatra et ses fameux 2'928 mètres à vaincre intégralement par portage pour accéder au Val Ferret italien.
La Comba des Thoules, le col de St-Rhémy et ses 2'563 mètres intégralement accessibles "on the bike". A chacun ses fantasmes.
Rester sur le vélo, c'est vite dit, encore faut-il avoir la technique ...
... et les jambes pour le faire.
Balcon sur Combins...
... cherche bikers motivés et inspirés...
... pour une amusante partie de saute-moraines, voire plus si affinités.
Le sandwich à peine dans l'estomac, il est déjà temps d'attaquer la première descente du jour et songer à rejoindre les appétissants sentiers du versant opposé.
Une descente herbeuse à souhait, mais néanmoins technique et localement engagée.
D'autant que lorsque les chemins valdotains se décident à descendre, ils ne font généralement pas semblant.
Quelques lacets judicieusement tracés sous l'Aiguille des Sasses rendent immédiatement l'exercice moins périlleux...
... puis carrément délicieux...
... et finalement très ludique, une fois les vastes pâturages d'alpage atteints.
Allez, les copains, faites pas la geule, venez jouer avec nous !
Praz de Farcoz et ses derniers pensionnaires, visiblement peu pressés de regagner l'étable pour y passer l'hiver.
Le peuple de l'herbe.
Quelques minutes de vie et déjà affamé.
Quelques jours de vie et déjà débordants de curiosité.
Le chemin supérieur des Côtes de Barasson : un départ rocailleux et peu engageant...
... avant de régaler les bikers persévérants...
... d'un interminable et délicieux ruban terreux accroché aux flancs sud du Mont Mort.
Parfois technique...
... souvent aérien...
... et toujours spectaculaire, ce single est véritablement un tout grand crû... forcément avec un nom pareil "Les Côtes de Barasson"
Après plusieurs kilomètres à flanc, la déclivité s'infléchit enfin, et le formidable sentier se décide finalement à plonger vers le village de St-Rhémy.
Quoique le terme "plonger" est probablement très exagéré pour qualifier ce tracé à la pente infintésimale et aux épingles camionesques.
L'endroit ne s'appelle visiblement pas le Bois d'Arolley par hasard.
St-Rhémy en Bosses, 14H57, dimanche 4 octobre 2009. Une arrivée parfaitement synchronisée avec les derniers rayons du soleil.
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