Il y a de nombreuses façons de passer du Val d’Aoste en Entremont, à vélo. La plus courante consiste bien évidemment à emprunter le Grand St Bernard. Le col, pas le tunnel, qui est interdit aux vélos. Mais pour ceux qui n’aiment ni les portes d’entrée principales, ni les longs rubans bitumés et puants, il reste l’option « Fenêtres », de Durand ou de Ferret, ainsi que les cols, Grand et Petit, cousins de la deuxième nommée.
Quatre options dont la moins fréquentée est aussi la plus panoramique. Pas vraiment de quoi hésiter au moment du choix, sachant que la Fenêtre de Ferret, et ses trois lacs éponymes, reste un itinéraire à faire, et à refaire, surtout quand les premiers frimas nocturnes l’ont déjà affublée de sa parure pré-automnale.
125 autos et 237 motos. Le Grd St Bernard n'est pas une route de col, c'est une course de côte. Fuyons ce ruban encombré et puant !
A la statue, on a déjà oublié les affres de cette montée polluée.
Le chemin d'Hannibal est toujours aussi mal pavé. Y rouler concentré, c'est déjà éviter la facture du dentiste.
Ou, alors, il y a l'option "vibreurs". Ici, ils sont plus relevés, plus lisses et plus panoramiques que partout ailleurs.
Benvenuti in Valle d'Aosta ! Ancora !
De grandes oreilles, une curiosité certaine, mais une timidité avérée. Du coup, il faut avoir recours à un négociateur pour faire passer le trognon de pommes jusqu'à l'ongulé.
Passer par la fenêtre nécessite parfois quelques contorsions un peu douloureuses, surtout pour les épaules.
Retour en Suisse. Notre brève escapade valdôtaine se termine comme elle avait commencé. En selle et en chemin.
Ne riez pas ! A chacun ses NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie).
Trois taches turquoises en point de mire et du chemin à faire.
Pu.... ça penche ! Ou alors, c'est le Sony RX de JP qui a du mal à se caler sur l'horizon.
Multi-trajectoires et infiniment "bikable", un début de la descente en forme de "smoothie".
La seule (petite) difficulté de l'exercice consiste à toujours choisir la meilleure ligne. Celle qui ne vous imposera jamais de mettre pied à terre.
Et, dans cette optique, avoir un ouvreur vous évite de nombreuses déconvenues.
Les mains sur le cintre et l'oeil sur nos futurs courses hivernales ?
Attention, la crête est rarement le meilleur choix.
Le flanc, par contre, offre souvent plusieurs options pour persévérer en selle.
Encore faut-il savoir se remettre en question avant qu'il ne soit trop tard.
... du turquoise à droite ...
... et la perspective d'en rajouter une grosse rasade, droit devant.
La digue du Rhône n'a qu'à bien se tenir !
Van Gogh, le vrai, pas le buveur de bières roulant en Giant, a même réussi à immortaliser notre passage.
Preuve qu'on ne roule vraiment pas vite.
Entre rocs et eau, il y a souvent un passage, même s'il peut parfois se révéler plus cassant qu'on ne le pense.
Des linaigrettes ébouriffées par notre allant au moment d'attaquer la remontée pour sortir du goulet final.
Il est grand lui... et elle aussi.
Encore momentanément multi trajectoires et, par conséquent, sujet aux mauvais choix.
Mais ça ne dure pas. Le monotrace, voire mono-sillon s'annonce.
La terre tourne, ça je savais. Mais qu'elle penche à ce point, ça, c'est nouveau ! Galilée, reviens !
Eau et terre, la gravité fait son oeuvre.
Et vu l'ascension qui a précédé, on ne va pas s'en plaindre.
Les deux cols "cousins" squattent le versant opposé du Ferret.
Toujours savoir lever le pied. Et, si possible, du bon côté.
A nouveau tronçon multi-pistes, mémoire visuelle à la rescousse.
Dommage que Sion 2026 n'ai pas convaincu. On aurait pu organiser les épreuves de bobsleigh dans le Val Ferret.
Impossible de quitter le sillon, même quand il est bardé de blocs piégeux et acérés.
Eh bien vas-y, fait comme chez toi ! On dira rien.
Pire on s'empressera de te suivre.
Enfin, seulement si tu le demandes gentiment.
Flagrant délit de "main au cul". Mais c'est pour la bonne cause, qu'ils disent tous.
Heureusement qu'on est en septembre. Plus tôt, et on ne ressortait pas sans crampons.
Le chemin des Bergers, édition 2018, un itinéraire qui se mérite...
... jusqu'à la dernière bugne.
Désormais, Ferret n'est plus qu'une question de gravité.
Par contre pour la Fouly, va encore falloir pédaler un peu.
Et pour Orsières, je vous dis même pas.
Ferret en montagnes russes et la rive gauche en cadeau (empoisonné).
Si l'UMTB y a passé, on aurait tord de se priver.