Ce n’est presque plus l’automne.
Ce n’est pas encore l’hiver.
Les épisodes de mauvais temps se succèdent comme dans une mauvaise série TV.
Les peaux sont rencollées, les carres aiguisées.
Les idées de randos à skis remontent lentement à la surface.
L’envie de glisse se transforme peu à peu en besoin physiologique.
L’or blanc, habituellement fidèle à novembre, a cette année – provisoirement je l’espère – égaré son carnet de rendez-vous.
On est le 13. Vendredi 13.
Au beau milieu d’un interminable défilé de perturbations atlantiques, notre allié habituel, le foehn, choisit finalement de nous octroyer un intermède de quelques heures douces et sèches.
On est le 13 novembre. Vendredi 13 novembre.
Les bikes devraient déjà être accrochés à leur clou pour l’hiver.
Simple désordre coutumier ou pressentiment météorologique ?
Qu’importe !
L’appel des chemins est le plus fort.
Une fois encore.
Quelques hectomètres à peine et, déjà, les premières tentations : Lourdes et ses miracles ne nous inspire pas vraiment, les intrigues vaticanes commencent à nous lasser, Sorniot c'est trop haut et pour les "Wanderweg" on a déjà pas mal donné cette année. Reste l'apéro... Démarrer une rando sur le coup des 11h00 comporte certains risques.
Pendant que le foehn évapore les dernières brumes matinales, l'ascension de la chataigneraie de Fully s'ingénie à faire fumer nos pulses.
Contrejour en guise d'appel à un hiver qui s'est trompé de continent si j'en crois les images télévisées en provenance du nord de la Chine.
Une combe d'Enfer encore feuillue en diable, malgré une saison déjà avancée.
Il me reste du travail sous le coude, mais ça attendra bien lundi.
Un début de descente forestier dont humide et grasse ne sont que les prénoms.
Pour suivre avec un single plus pentu qu'il n'y parait et ...
... mais surtout, qui a visiblement choisi caillouteux comme première langue.
Un inédite pause cactus dans un bout de désert californien...
... avant de rattaquer une nouvelle séance de marteau piqueur.
Et quand ça ne secoue plus, ça glisse. Quand je vous dit que le bonheur est sur le chemin.
C'est pas bien de tourner le dos à ses obligations professionnelles.
Mais le sentier des Follatères est si engageant...
... ses coups de cul si exigeants ...
... ses cassures si traîtresses...
... et notre volonté de VTTistes si faible...
Quand dame nature elle-même appelle au crime....
... la repousser serait indélicat.
Oh hisse...
... oui, mais non, finalement.
Cathédrale arborisée pour bikers pas supersticieux.
Entre faux rochers de l'armée suisse...
... et vrais granits erratiques, notre coeur ne balance pas vraiment.
La dernière bugne du jour.
Un monde d'eau, d'or et de vent...
... pour un sentier auquel la faible altitude n'enlève aucune qualité.
Un Rhône d'hiver mais un Salentin bien peu garni.
Un retour nez au vent mais le fessier préservé par l'onctueux tapis de feuilles mortes.
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