Rallier la Dala à la Morge (de Conthey), en sautant au passage la Raspille, la Lienne et la Sionne, au fil de l’eau des bisses du coteau de la rive droite. 55 kilomètres de bike en pente douce, le long du grand bisse de Varen ( Grossiwasserleitu von Varen), du bisse Neuf, du grand bisse de Lens, du bisse de Sillonine, du bisse de Clavaux, du bisse de Lentine et finalement du bisse de Mont d’Orge.
L’idée trottait dans nos têtes depuis pas mal de temps, mais l’opportunité de rouler sur cette succession de chemins aussi ludiques que connus, au printemps en étant suffisamment en jambes pour les apprécier, ou après les fortes chaleurs estivales quand notre endurance est à son meilleur niveau, ne s’était jamais présentée. Du coup, le second hiver du début mai 2010, en nous obligeant à crapahuter plus longuement que prévu à moyenne altitude, nous aura offert le bonheur de boucler enfin ce parcours mythique dans de bonnes conditions, tant physiques que climatiques.
Chronique de 6 heures de bike, entre Loèche et Conthey, intégralement sur les chemins du versant adret de la vallée du Rhône.
Je pensais que l'entretien des chemins haut-valaisans était irréprochable. Celui qui relie Salquenen à Varen doit être l'exception qui confirme la règle.
(1) Grossiwasserleitu von Varen : le classique des classiques. Souvent joueur, parfois technique mais toujours exigeant. A éviter lors des week-ends ou en cas de canicule.
(1) Grossiwasserleitu von Varen : cerné de pans ardoisés et de terres claires, ses eaux fraîches ont bien du mal à vous faire oublier la forte chaleur qui y règne généralement.
(2) Le bisse-neuf : plus roulant et moins technique que son jumeau haut-valaisan, il en conserve néanmoins son caractère joueur.
(2) Le bisse-neuf : les pâturages de Planige annoncent déjà l'arrivée imminente sur les flancs du Haut-Plateau.
La longue et tortueuse transition Venthône-Chermignon :
plus de bisses, mais toujours des singles.
(3) Le grand bisse de Lens : un monument, récemment rénové, à parcourir au moins une fois dans sa vie (de vttiste ou de randonneur)
(3) Le grand bisse de Lens : le contournement de l'éperon rocheux du Christ-Roi s'effectue dans un environnement forcément rocheux.
(3) Le grand bisse de Lens : des points de vue à couper le souffle.
(3) Le grand bisse de Lens : que les antennes de Loèche paraissent déjà loin.
La plongée vers les Planisses pour rejoindre le bisse de Sillonine...
... est la seule véritable descente de cet itinéraire hors-normes.
(4) Le bisse de Sillonine : le moins joueur du lot, mais sans doute le plus vertigineux.
(4) Le bisse de Sillonine : la traversée des gorges de la Lienne nous force à un gros détour.
(4) Le bisse de Sillonine : aérien, ce n'est que son prénom.
(4) Le bisse de Sillonine : une rampe d'escalier écrasée de chaleur, l'unique option pour s'en extraire par le haut.
(5) Le bisse de Clavaux : une entrée en matière étroite, sombre et souvent humide.
(5) Le bisse de Clavaux : des premiers kilomètres en balcon de toute beauté.
(5) Le bisse de Clavaux : entre falaises rocheuses et pinède surchauffée.
La transition la plus exigeante du jour : Molignon-Signèse-Champlan-Comera-Drône, une ascension champêtre et torride.
(6) Le bisse de Lentine : viticole, forestier, mais surtout, caractéristique appréciable après 5 heures de bike, descendant.
(6) Le bisse de Lentine : une réfection certainement utile mais pas forcément très esthétique.
(6) Le bisse de Lentine : un étroit ruban de terre poussiéreuse posé entre vignes et vide.
(6) Le bisse de Lentine : la minute blonde du jour se situe malheureusement quelques centaines de mètres en-dessous, dans les cuves de la brasserie valaisanne.
(7) Le bisse de Mont d'Orge : quand patrimoine et histoire s'allient pour illustrer les attraits locaux.
(7) Le bisse de Mont d'Orge : le plus court, mais peut-être aussi, le plus jockerless.
(7) Le bisse de Mont d'Orge : les amoureux de pierres sèches devraient y trouver matière à contemplation.
(7) Le bisse de Mont d'Orge : Conthey, Here We Are.