Incontournable parmi les incontournable, la circuit quasi intégralement en « single » menant de Jeizinen à Gampel, via Albinen et Guttet, enfonce chaque année un peu plus le clou dans la course aux étoiles alpavistiennes de la plus belle rando de la saison. Physique sans être trop dénivelé, technique sans être trop piégeux, exigeant sans jamais exiger de portage, élevé sans être montagneux, long sans être interminable, son itinéraire, aussi poussiéreux que caillouteux, est un véritable hymne au « moutain bike » tel que nous aimons à le pratiquer.
Le bilan du millésime 2013.
Les plus :
– L’amabilité et le sens de l’accueil des responsable du téléphérique Gampel-Jeizinen
– Une météo radieuse comme 2013 en a été beaucoup trop avare
– Des panoramas sur la chaîne des Alpes Valaisannes, toujours aussi sublimes
– Des villages d’été haut-valaisans toujours plus pittoresques
– Des pâturages incroyablement verdoyants et fleuris comme jamais
– Le très bon état des « wanderweg » à la sortie d’un hiver aussi long et généreux
– La fraîcheur des boissons du traditionnel « open-bar » de la fontaine de bois de Niwenalp
– Les nouvelles portions de chemins défrichées entre Wiler et Brunnen
– Un tracé toujours plus « single-trackeux », qui s’affine au fil des éditions
– L’ambiance générale joyeuse et conviviale
– Un soleil omniprésent et trop chaud pour la saison (mais ne le dites pas trop fort, il pourrait mal le prendre et se refaire la malle)
Les moins :
– Rien !
Une journée de bike parfaite.
A peine sorti du téléphérique, le premier single du jour.Les fauves sont lâchés.
Deux Pivots à la chasse au Yeti.
La bike-botanique alpine par l'image.Fleur n°1 : le pissenlit.
Fleur n°2 : la gentiane de Koch ou gentiane alpine.
Fleur n°3 : la Nancy.Ah, pardon, au premier plan ? La pulsatile printanière
Fleur n°4 : la violette ou pensée des Alpes
Un peu de vert dans beaucoup de vert, avec juste un étroit ruban ocre à suivre et à escalader.
La traversée Fäsilalpu-Niwenalp : ça descend..
... ou ça monte, mais ça suit rarement l'horizontal.
Et quand ça monte, ça ne fait pas toujours semblant...
Enclos avec vue pour gazelle éprise de liberté.
A défaut de moutons, on peut déjà compter les bikers.
Virage sans visibilité mais avec fil électrifié en cas d'excès d'optimisme.
Pourquoi choisir la route, quand le chemin est aussi divin.
Divin, mais légèrement humide et froid, fonte des neiges oblige.
A chacun sa conception du lacet : directissime ou plus méandrique.
Mélèzes en phase de ré-aiguillage printanier et biker en phase d'apprentissage "pivotier".
Le tumulte du Feschilju gonflé par la fonte des neige n'enlève rien aux charmes et exigences de son chemin de berge.
Arriver à Bachalp, c'est un peu comme remonter dans le temps : rien n'y a changé depuis des décennies.
L'incontournable et implacable single d'Oberu pose d'emblée ses conditions...
...puls' dans le rouge et cuisses qui brûlent.
Souvent panoramique...
... à condition de parvenir à relever la tête.
L'atelier mécanique du jour se précise : trois bugnes et une chaine cassée.
Séance de dérivation de concert : mani pulite contre mains directement dans le cambouis.
Une pause mécanique bienfaisante qui redonne le sourire aux gazelles fatiguées.
Comme un léger goût de bouchon.
Couvercle blanc et tapis d'or.
Le quart d'heure de repos des montures épuisées...
... coïncide avec la sieste des bikeuses insouciantes.
Pousse-café sous forme de chemin (encore), mais plus descendant dorénavant.
Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, y compris en matière de dessert.
Quelques marches histoire de bien caler le sandwich au fond de l'estomac...
... et un peu de slalom pour brasser l'eau surchauffée du camel.
De l'application ...
... ou du relâchement.A chacun sa méthode pour gérer les difficultés de l'aprèm'
T'as oublier de prendre tes "fats" ?
Un biker de l'ombre dans une journée écrasée de soleil.
Une dernière séance de bain de pieds ?
Fatiguées ou pas, les gazelles tentent de garder l'initiative.
Je te préviens, tu vas droit dans le mur.
Chouette, la passerelle a survécu à l'hiver.
Par contre, on en peut pas en dire autant de certains conifères.
Mmmmmhhhh, ça sent le nouveau bain glacé...
Même pas ! Fesses serrées, mais pieds au sec.
Toujours single-trackeux, mais de plus en plus étouffant de chaleur...
... et de moins en moins d'arbres pour se mettre à l'ombre.
Alors elle te plaît, cette descente qui n'en finit pas de remonter ?
Ca ne te dérange pas trop de rouler dans la chambre à coucher des gens ?
Trois bikers et un océan de verdure.
Rigole de plus en plus profonde et déhanchement de rigueur.
Des dalles de granit surchauffé et du lacet en veux-tu, en voilà.
Toujours pas de candidat(e)s pour rouler sur la rambarde ?
Bonjour Monsieur, pardon, Madame. Ca vous ennuie de partager un peu votre chemin ?
Pavés désorganisés et trajectoire plus ou moins rectiligne.