Classique de printemps par excellence, cet itinéraire de la rive droite cumule toutes les caractéristiques qui permettent habituellement de monter d’un cran, de passer du VTT à mi-coteau à celui de moyenne montagne. Son adret bien exposé, son « top » raisonnable et son revêtement bien drainant en font généralement un incontournable des mois de mai ou de juin. La fin du printemps n’est désormais plus qu’un lointain souvenir, mais ce beau tracé regorgeant de chemins, semblait encore, à priori, parfaitement « bikable », malgré une première incursion hivernale, le week-end passé. Du coup, nous avons simplement choisi de le reconvertir de printanier en automnal et d’aller profiter de radieux samedi d’octobre sur les hauteurs de son versant béni.
Quelle magnifique idée !
Un soleil radieux, une douceur étonnante malgré l’altitude et une nature proposant sa plus belle palette de couleurs automnales. Toutes les conditions étaient réunies pour faire de cette journée un pur moment de bonheur, avec juste un peu de sueur pour nous rappeler qu’il y avait aussi quelques « bugnes » à gravir, un peu d’adrénaline pour nous suggérer qu’il y avait encore quelques lacets à gérer ou quelques cassures à avaler, et un peu de poussière pour nous dire, une fois encore, comme c’est gratifiant quand le chemin est partagé.
Les premiers lacets du matin : montants et joueurs. Une mise en jambes aussi douce que ludique.
Si les plus vigoureux mélèzes de Feselalp revendiquent encore un peu de verdeur, la plupart ont déjà revêtu leur parure automnale.
Yellow Subalpine Day.
Contrairement à la nature qui l'entoure, notre sympathique équipée du jour est loin de rire "jaune".
Ah oui, Ollie, j'ai oublié de te prévenir, un Yeti, dans leur espace naturel, ça grimpe aux arbres.
Quand le panorama est aussi beau, parfois, il faut savoir s'arrêter pour l'admirer...
... avant de relancer de plus belle.
Gaaaaz !
Courte plongée en ubac pour affronter les célèbres lacets empilés d'Unnerfäld.
Pas de quoi mette à mal notre duo d'un jour, Ollie/Yeti.
Dès leurs premiers tours de roue, ces deux-là s'entendent comme larrons en foire.
Le géant jaune (pas celui de la Poste), vous salue bien.
Caravane pour un village d'été voué à un abandon provisoire qui se rapproche chaque jour.
La transition montante vers Oberu, beaucoup moins boueuse que prévu ...
... mais pas moins exigeante, pour autant.
Quand Maître Weisshorn, le toujours bien nommé, emplit votre horizon, l'effort nécessaire pour s'élever paraît tout de suite moindre.
Roues crottées et mine comblée.
Douceur des températures, des couleurs et provisoirement ... de la pente.
Les "wanderweg" se succèdent mais leur caractère fluctue peu : étroit, sec et souvent, abrupt.
Ciel en phase de voilage mais sans réelle influence sur notre journée bénie.
Encore quelques coups de pédales ascendants ...
... avant de plonger à travers la forêt brûlée de Loèche.
La chaleur des couleurs d'automne cède aussitôt sa place à des tons plus ternes.
Des mélèzes fauves, on passe instantanément aux pins "morts", depuis 2003.
Atmosphère post-apocalypse, mais chemin toujours aussi divin.
Même les itinéraires les plus ensoleillés ont forcément un petit ubac "honteux" qui se charge de vous rappeler que l'hiver a déjà un peu poussé la porte.
Le safran de Mund et l'or de Loèche, le Haut n'est décidément pas avare de jaune.
Pâturage pour du turquoise, mais, une fois n'est pas coutume, pas de la même écurie.
Caprices de Sony ou tableau impressionniste ? Qu'importe, le rendu est au diapason de la journée, intense et contrastée.
Si j'étais sûr que les Yeti savaient nager, je l'aurai bien tenté.
Albinen Bobsleigh Track.
Changement d'étage, mais toujours la vie en jaune.
En perdant de l'altitude, la forêt brûlée se remplume grâce à de jeunes bouleaux.
Guttet Urban DH.
Promontoire sur un beau pays...
... et trajectoires pas forcément toutes choisies.
Chemin sur ardoise, servi avec du pin. Un mets divin.
Autre grand classique de la journée, le toboggan de Baljen.
Si son tracé est connu, son revêtement est à chaque fois différent.
Enfin un peu de rouge dans une journée dédiée aux jaunes.
Si quelqu'un peut me donner le nom de ces arbustes fluorescents et qui ne poussent que là, je suis preneur.
Rouge sur rouge, rien ne bouge. Enfin, à condition de savoir rester sur le chemin...
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