Nos récentes escapades valdotaines nous ayant plutôt bien réussi, nous avons décidé de persévérer dans nos incartades transalpines, avec, dans l’idée, d’améliorer notre connaissance de cette région toute proche, mais que nous fréquentons finalement assez peu. Même relief montagneux, même enchevêtrement de vallées, mêmes villages d’altitude, même travail de la terre, même patois, même culture et même esprit d’indépendance. De là à ce que nous nous y sentions comme chez nous, il n’y avait qu’un dernier point à vérifier : la richesse et la diversité de leur réseau de chemins pédestres.
Après les itinéraires transfrontaliers et le grand classique « paradisiaque », nous avons jeté notre dévolu sur le petit massif du Mont Fallère, entre Etroubles et Aoste. Bien « drivé » par Walter, notre ami garde-forestier/garde-faune local, nous avons été de découvertes en émerveillements. Des chemins de crête, des chemins de forêt, des chemins de procession, parfois étroits et panoramiques, parfois tortueux et techniques, souvent onctueux et roulants, mais toujours parfaitement adaptés à la pratique du bike. Les petits bijoux de « sentieri » valdotains que nous avons dévorés à pleines roues, au-dessus de Gignod/Buthier, nous ont conforté dans l’idée que le Valais et le Val d’Aoste, sont bien plus que de simples voisins. Les deux versants d’un même pays.