Après les aléas d’Altea, les dix jours d’une canicule préfigurant la « fin du monde », mais finalement aussi brève que localisée, et quelques « E-scapades » sans grandes ambitions, il était temps de reprendre un rythme de sorties dominicales régulières et suivies. Et quoi de mieux, pour se remettre en selle, que d’aller rouler une première « Varner », incontournable itinéraire de chaque saison VTT qui se respecte. Même si on en connait désormais presque chaque pierre, chaque ornière ou chaque racine, son tracé, intégralement en chemins, une fois le Haut-Plateau laissé (sans regret) derrière soi, garde tout son attrait. Alors, oui, il demande d’abord beaucoup, montées abruptes, haut-bas cassants et portages éprouvants, mais ensuite il offre énormément, quelque soit la variante de descente choisie, à travers le formidable adret de Varen.
Météo Suisse avait annoncé des orages, et on a eu … surtout du beau temps. Après un petit matin aussi humide que mouvementé, tout n’a été finalement qu’été. Beaucoup de soleil, quelques nuages menaçants mais plutôt distants et trois pauvres gouttes, histoire de ne pas complètement contredire notre « Jeanneret » national et son bulletin météo toujours un brin pessimiste.
Pluie du matin n’arrête pas le pèlerin !
Comment ? La Varner n’est pas un pèlerinage ?
Bien sûr que s’en est un. C’est même le plus grand de toute l’église VTT, mécréants « pedestrians » !
Y a des lendemains d'hier moins vaillants que d'autres. Première bifurqu, et Oli, déjà à la rue.
C'est peu dire que Dame Nature apprécie l'humidité couplée à la chaleur. Il faut le voir, et surtout l'humer, pour en prendre conscience.
Le premier chemin du matin démarrait pourtant bien...
...avant d'inexorablement se raidir. Montée impossible de la Tièche, encore et toujours sans vainqueur. Tout le monde arrêté à la moitié.
A la croisée de la Raspille, tout le monde descend (sur Cordona).
Tout le monde, sauf nous. Nous, on monte, direction Varneralp.
Nüschelet et son petit chalet au toit rouge, désormais bleu, point de départ de la 2ème montée impossible de l'itinéraire.
Moins impossible que sa grande soeur de la Tièche, mais néanmoins suffisamment démotivante pour ne pas être tentée, aujourd'hui du moins.
Et une Varner version « upper », à l'ancienne, ça vous dit ? Ben, oui, déjà qu'on n'a pas mal aux jambes, faisons donc ça !
Surprises, les nouveaux résidents de Planigrächti sont tout roses, déjà potelés comme des bébés et rapidement amis, si vous choisissez de partager avec eux votre sandwich de midi.
Plus que l'ombre d'un nuage, le noir menaçant de plusieurs nous cernant.
Mais pourtant pas gouttes à nous mettre (provisoirement) sous le crampon.
Alors ? Quand je vous disais que Varneralp était un pèlerinage, vous me croyez, maintenant ?
Comme dans toute église qui se respecte, il y a des fleurs. Vraiment beaucoup de fleurs.
Le moment du grand basculement.
Une première dalle glissante comme entrée en matière et c'est parti.
Pas vraiment le loisir d'apprécier le panorama avec les falaises de Plammis si proches de la ligne choisie.
Si ce chemin est classé « randonnée de montagne », je veux bien devenir François. Le pape, pas le buveur de bières belges, futur revendeur de bikes.
L'orage menace, mais, pour l'heure, papy soleil fait de la résistance.
Une fois encore les K-Ways resteront dans le sac. Valais/Wallis, rouler au sec, plus qu'une option, un sacerdoce.
Drè dans le pentu ! Non, mais vas-y, coupe à tout va, on dira rien.
Mais nous, les lacets, on les fera.
Confiant, mais pas téméraire ! Bon, c'est quand que la commune de Varen se décide à changer cette satanée planche pourrie ?
Ca y est, il goutte ! Ah, quand même, Jeanneret avait donc raison.
Oui, mais pas longtemps. Au virage le plus « jockerless » de tout le Vieux-Pays, on roule déjà au sec.
Les S de Varner Leitern : toujours rentrer à la corde, pour être sûr que personne ne vous fasse le freinage ...
... et ressortir en douceur, en évitant de regarder à combien d'hectomètres plus bas vous conduirait un tout-droit.
Construite pour Sion 2026, la piste de bobsleigh de Varen sera-t-elle encore d'actualité pour 2030 ? Ca risque en tout cas de faire loin pour les athlètes de Salt Lake...
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