Après les aléas d’Altea, les dix jours d’une canicule préfigurant la « fin du monde », mais finalement aussi brève que localisée, et quelques « E-scapades » sans grandes ambitions, il était temps de reprendre un rythme de sorties dominicales régulières et suivies. Et quoi de mieux, pour se remettre en selle, que d’aller rouler une première « Varner », incontournable itinéraire de chaque saison VTT qui se respecte. Même si on en connait désormais presque chaque pierre, chaque ornière ou chaque racine, son tracé, intégralement en chemins, une fois le Haut-Plateau laissé (sans regret) derrière soi, garde tout son attrait. Alors, oui, il demande d’abord beaucoup, montées abruptes, haut-bas cassants et portages éprouvants, mais ensuite il offre énormément, quelque soit la variante de descente choisie, à travers le formidable adret de Varen.
Météo Suisse avait annoncé des orages, et on a eu … surtout du beau temps. Après un petit matin aussi humide que mouvementé, tout n’a été finalement qu’été. Beaucoup de soleil, quelques nuages menaçants mais plutôt distants et trois pauvres gouttes, histoire de ne pas complètement contredire notre « Jeanneret » national et son bulletin météo toujours un brin pessimiste.
Pluie du matin n’arrête pas le pèlerin !
Comment ? La Varner n’est pas un pèlerinage ?
Bien sûr que s’en est un. C’est même le plus grand de toute l’église VTT, mécréants « pedestrians » !