Une pointe sans nom, Euzanne n’étant que la dénomination de la vaste combe qu’elle surplombe ou l’appellation souvent utilisée par les randonneurs qu’elle attire, mais un but de rando aussi exceptionnel que panoramique, une fois les pièges verglacés de son ubac initial déjoués, avec ou sans couteaux. Côté chiffres, ses 1’250 « petits » mètres de dénivelé ont l’avantage d’être vite expédiés grâce à une ascension « compacte », tout en conversions et quasiment sans kilométrage.
En plus, ce très bel itinéraire qui vous fait passer d’un pays de « loups » à l’un des plus beau point de vue des Alpes Vaudoises, offre souvent des conditions de ski tout à fait exceptionnelles, pour peu qu’une perturbation rentrant par le nord-ouest vienne d’y déposer quelques décimètres de neige fraîche. Et comme par hasard, c’est exactement le scénario météo du début de semaine… De là à dire que nos choix de rando sont plutôt judicieux, il n’y a qu’un (millier de) pas et quelques arabesques aussi poudreuses que délicieuses.
Sourire crispé et dos tourné au soleil d'Argentine. En démarrant des Plans-sur-Bex, souvent, on se demande où on est tombé.
Cernés de soleil, mais immergés dans l'ombre et la froideur...
... et cramponnés sur une trace toujours aussi traître et verglacée.
Accéder à la combe d'Euzanne c'est un peu comme arriver au paradis : y a du soleil, de la neige fraîche et des sourires.
Et aussi un profil en escaliers à avaler.
Malgré, ou à cause des traces déjà nombreuses, ça commence à sentir le bon plan, cette histoire.
Encore un peu d'ombre à traverser...
... et quelques mélèzes à contourner ...
... avant d'admirer la toujours élégante silhouette calcaire de la pointe des Savolaires.
Ciel en phase de voilage et col en approche.
L'endroit n'a de "pauvre" que le nom.
Pour le prénom, je dirai plutôt, exceptionnel, comme le panorama qu'il offre.
Pendant que certains s'y élèvent ...
... d'autres s'y assoient pour profiter de la vue.
Le plan incliné final : appétissant à la descente, mais souvent rebutant à la montée.
Si la vue y est époustouflante ...
... son tracé est simplement essoufflant.
La dernière conversion ? Et, non, il en reste encore une, à condition de la trouver ...
Une pointe étroite, c'est pratique pour un selfie, y a pas besoin de demander aux acteurs de se rapprocher.
Une mise en route d'un synchronisme inédit ...
... pour aborder cette superbe face à skier.
Un peu de neige soufflée, quelques secteurs plaqués ...
... et beaucoup de vastes champs de poudreuses à tracer.
Et sous cet angle, vous le comprenez le concept du plan incliné ?
Incliné et délicieux à skier.
Qu'importe le panorama quand on a l'ivresse.
De l'ivresse à l'ébriété, il n'y a que quelques hectomètre à dévaler.
Une petite pause pour souffler (dans l'alcootest) ...
... avant de replonger.
Y en a quand même qui ont une sacrée descente ...
... malgré un style parfois peu orthodoxe.
En parfait monotâche, il m'est difficile de sourire et de skier. Mais, croyez-moi, le coeur y est.
L'arrière-garde récupérée en route n'en boude pas pour autant son plaisir.
I believe I can fly ? Oui, mais alors faut prévoir un autre sac à dos.
Keep Smiling ! J'peux pas, j'ai plus de jambes. Pas grave, pour sourire, elles ne sont pas requises.