Il y a plusieurs manières de faire face à la canicule. Se barricader chez soi, fermer stores et volets pour se préserver du soleil et mettre en oeuvre des moyens électro-mécaniques, ventilo ou climat’, pour faire baisser artificiellement la température. Ou alors, choisir de sortir et se hisser jusqu’à une altitude où la température est naturellement supportable. Nos vendredis rimant souvent avec VTT, c’est évidemment pour la deuxième option que nous avons opté. Et comme en matière d’altitude il y a une rando qui surpasse toutes les autres et que nous n’avions pas pu nous mettre sous le crampon en 2014, c’est évidemment avec beaucoup d’impatience que nous sommes remontés du côté de la Plaine Morte pour nous rafraîchir et, accessoirement, profiter des 2’500 mètres de D- de son itinéraire plongeant à travers gorges et rochers jusqu’à la plaine du Rhône.
Et, pour bien nous permettre de profiter de la fraîcheur recherchée, Dame Nature, qui fait toujours bien les choses, avait gardé sous le coude beaucoup plus de névés qu’à l’accoutumé, précocité de notre visite oblige, mais aussi, quelques pluies régénératrices, réparties tout au long du parcours et tournant tantôt à la grêle, tantôt à l’orage tropicale. Trois saisons en une journée, on n’en demandait pas tant, et du chemin à ne plus savoir où le mettre.