Quel plaisir de retrouver la célébrissime « Wild », après la carence forcée de 2017 pour cause de révision de l’incontournable « funi » menant à la Plaine-Morte !
Et, quelle bonne idée, en ce jour de Fête Nationale annoncée comme la journée la plus chaude de l’année, d’aller rouler entre pics et glaciers pour bénéficier, pendant quelques heures, de leur havre de fraîcheur !
Le plus gros D- du Vieux-Pays, dans toute la splendeur de sa phénoménale succession de chemins.
Chemins alpins d’abord, parsemés de névés résiduels, mais surtout de granit fixe ou mouvant.
Chemins de montagne ensuite, sur les hauts-plateaux lunaires du Rawyl, puis à travers les grasses prairies d’alpage d’Armillon et de Lourantze.
Chemins de gorges, mêlés de bisses, parfois suspendus, parfois moins téméraires, pour s’extraire d’une vallée au fond de laquelle la Lienne a creusé son vertigineux cours.
Chemins forestiers et agricoles, enfin, parcourant le vaste coteau « ayentaux » écrasé de soleil.
Et pour finir en beauté, bisses et chemins viticoles afin de dévaler le vignoble « léonardin » sans avoir à user ses crampons sur du goudron surchauffé.
En résumé, pour les amateurs de chiffres, 2’401 mètres de dénivelé tout en sentiers, à enquiller, à dévaler et à enrouler pour 55 mètres à escalader. Et pour ceux qui préfèrent les mots, juchés ou perchée, encore une folle journée, entre selle et montagne.