Le Bicentenaire au Torrent !
Voilà un slogan qui, au-delà de claquer, résume parfaitement ma façon de percevoir ces festivités politico-populaires. Ne faisant partie ni des professionnels mandatés, et grassement rémunérés, pour organiser un des nombreux « alibi-events », ni des fonctionnaires attachés à la bonne marche d’une manifestation médiatisée à grand renfort d’argent public, c’est « in-situ » que nous avons décidé d’aller célébrer ce que le Vieux-Pays a de plus beau à offrir, sa montagne et ses chemins. Une idée qui correspond infiniment plus à ce qu’il représente à nos yeux que n’importe laquelle des « calamités » du programme officiel.
Et du chemin, en ce vendredi de festivités (c’est à croire que ce jour a été choisi pour être sûr que les gens qui travaillent ne puissent pas y participer), on en a vu défiler. Pas loin de 55 km, entre Val d’Hérens, Val d’Anniviers et versant ubac de la vallée du Rhône. Si la commémoration du septième anniversaire de notre premier, et unique, passage en haut des 2’916 mètres d’altitude du Col de Torrent s’est montrée particulièrement exigeante en raison de du dénivelé à vaincre et de la canicule à gérer, elle s’est surtout révélée infiniment plus gratifiante que ce défilé de « cols blancs » et suants à travers les rues d’une capitale accablée de chaleur. Et, last but not least, nous au moins, on n’aura pas à attendre 100 nouvelles années, pour retourner célébrer ce magnifique col plus « bikable » qu’on pourrait le supposer.
Emerger au soleil de Villa n'est pas forcément la meilleure nouvelle du jour, avec ce nouvel épisode caniculaire de l'été 2015.
Chaleur, déclivité et vieilles pierres : le cocktail de notre ascension du matin.
Reste que si l'exercice est exigeant, le panorama qu'il propose est juste bluffant.
Noir ou blanc, dans ce fond de vallée, tous les sommets sont imposants.
Cotter, fin de la piste, mais de l'ascension.
Une petite pause pour laisser souffler les montures se révèle néanmoins bienvenue.
Y a comme un caillou dans le potage, ou plutôt un bloc sur la moraine.
De la piste au chemin, mais de la selle toujours à la selle.
Rencontre impromptue entre une gazelle et un troupeau d'Hérens assoiffées.
La moins belliqueuse choisit de céder le passage.
Rivage panoramique pour un petit bain de pattes du matin.
Hérens, Hérens, petit chemin.
Récemment refait, le chemin du col se monte désormais en partie sur le bike.
Changement de versant, ou l'appel du turquoise.
Malgré son balisage, un sentier étonnamment "bikable" par rapport à son altitude frôlant les 3'000 mètres.
Le team Ca(nyon)/Ca(nnondale) en pleine séance de S.
L'arnica resplendit, mail la gazelle, point ne ralentit.
Malgré quelques brefs tronçons plus rugueux, notre ruban du jour reste étonnamment souple et terreux...
... sans pour autant manquer de piquant.
Du bleu, sur du bleu, sur du bleu.
Quand les Autannes jouent à lac perché.
Ai-je encore besoin de vous rappeler où se trouve le bonheur ?
Les rares névés ayant survécu aux canicules successives font désormais le bonheur d'un lac des Autannes remplis comme jamais.
Dégringolade par paliers et lâcher de freins généralisé.
Des sensations à partager et des panoramas à admirer.
Le haut Val de Moiry en fond et à fond.
Même s'il faut parfois viser ou impro(viser), le rythme reste élevé.
Torrent, après le col, voilà l'alpage.
Un savant assemblage de vieilles pierres pour un charme aussi pittoresque que suranné.
Ah, oui, on est bien en Anniviers, la commune qui aime l'argent qu'amènent les vttistes, mais leurs en interdit de plus en plus ses chemins.
Au diable les interdictions, on ne va quand même pas descendre par la piste, fut-elle celle du Grand Raid.
Maintenant, au moins, vous savez où Yeti s'approvisionne en pigments turquoises pour peindre ses cadres.
Quand l'image dispense de commentaires.
Un petit bout de Grand Raid, ça vous dit ?
Histoire de bien traverser et retraverser la jeune Gougra ...
.... avant de se mettre en pilotage automatique pour le pilonnage final.
Le Bicentenaire version Grimentz : les yeux plus gros que le ventre ?
La transition vers Verco : beaucoup de piste et un peu de chemin.
Quand la mémoire défaille, il reste l'ami GPS pour faire fi des chemins dépanneautés et des culs de sac routiers.
Dépanneauté mais divinement sinueux, le "tsable" des Tsablos, valait bien une brève connection satellitaire improvisée.
Les gorges de la Rèche résumées en une image. Mieux vaut avoir le coeur bien accroché et des plaquettes bien affûtées.
Rafraîchissement de l'ordinateur de bord avant d'attaquer l'étouffant retour bitumineux vers la capitale.
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