Le Val d’Anniviers en long et en large !
Enfin, surtout en long, parce qu’en large, Anniviers n’est pas la vallée la mieux adaptée à la pratique du VTT, vue la verticalité et la profondeur des gorges de sa Navisence. Du coup, nous nous sommes contenté d’écumer sa rive droite, en étoile, d’un village à l’autre par ce que chacun propose de mieux en matière de chemins.
Nous avons voulu voir St-Luc, et nous avons vu St-Luc.
Nous avons voulu voir Zinal et nous avons d’abord vu Tignousa, Nava, Chiesso et Barneuza.
Nous avons voulu voir Chandolin et nous avons revu St-Luc.
Nous avons voulu voir Niouc et nous avons vu Chandolin, Soussillon et aussi, les Pontis.
Le Val d’Anniviers, en long, beaucoup, en large, un peu, et en (chemins de) travers(e), énormément !
Horoscope d'un vendredi sur la terre. Taureau, gardez les pieds (ou les roues) sur terre, surtout avec Saturne dans votre ciel.
Quand la piste est trop large et/ou trop fréquentée, il y a souvent un chemin, technique et étroit, tout proche et qui mène au même endroit.
Tapis d'or et de pourpre VS l'ombre du Touno. La vie ressemble parfois à la nature. Selle du Levo VS chaise de bureau.
Le sol grésille, les yeux s'écarquillent.
Un petit tour dans l'orbite de Neptune pour se donner de l'élan avant de remonter la voie lactée.
Un banc, un cairn, une vue. Mieux qu'une nième planète du système solaire, un art de vivre à cultiver, encore et encore.
La fameuse remontée de moraine de l'hôtel Weisshorn. Le Levo y fait merveille en rendant sa déclivité à peu près adaptée au pédalage.
Pas de quoi passer en sifflant, mais quand même en épargnant quelques appréciables puls, bien utiles pour la suite.
Fil blanc pour tapis rouge ou quand Dame Nature revisite nos expressions favorites.
Le versant droit du Val d'Anniviers marque aussi la frontière des langues. Et localement, le rugueux dialecte de nos cousins du haut se lit sur le terrain.
La Linea ? Peu importe votre âge et ce que cela vous évoque, en voyant cette photo vous comprendrez.
Plus fort que toutes les membres de la cour d'Angleterre et d'Espagne réunis, la couronne impériale d'Anniviers.
Z comme Zénial !
Terre d'ocre et horizontalité relative, un terrain de jeu grandeur Nature.
Laisser filer, ne jamais s'accrocher, juste profiter.
Enfin, parfois il faut un peu s'accrocher quand même (au cintre).
Enfin voir Zinal et continuer à sourire.
Impériale certes, mais aussi imposante et très impressionnante, cette couronne.
Il est où le bonheur, il est où ?
De moins en moins roulant, mais de plus en plus intéressant, après Barneusaz, notre divin chemin nous dévoile une nouvelle facette.
Trop facile en électrique ! Oui, peut-être, sauf que sans aider la roue arrière à passer la marche, vous allez aussi, rester enlisé.
L'or gagne peu à peu les mélèzes d'altitude.
La Öhlins enfoncée jusqu'à la garde et un lacet à finir. Ne reste plus qu'à prier, si vous savez.
De l'or en barres (de rocher) ce chemin perché.
Enfin, avant son tronçon réaménagé pour cause de surfréquentation d'un jour (de course).
Plus pentu qu'il n'y paraît. La roue arrière bloquée peut en témoigner.
Raccourci piétiné et leviers bien serrés.
Tout n'est désormais que terre desséchée et épaisse poussière.
18 kilomètres de bitume plus tard, voilà l'impressionnante (re)montée des Devins Derri. Deux formalités vite expédiées grâce à Mr. Levo.
Soussillon sans soucis.
Juste un peu de déclivité à gérer ...
... et quelques oscillations intempestives à canaliser.
Un vrai chemin pour adeptes du tricot.
Une maille à l'endroit.
Une maille à l'envers.
Niouc n'est pas qu'un village et un pont suspendu. C'est aussi un bisse. Discret, furtif, il permet néanmoins d'éviter le bitume de la route principale...
... pour retrouver un Sierre-Zinal très minéral.
Fin de journée en terre connue ?
Pas vraiment. Swissgrid et sa fameuse ligne HT Chamoson-Chippis, nous prive de notre dernier secteur habituel.
Contrariant, mais aussi innovant. Le Chippis Highway ne semblait attendre que cette occassion pour nous dérouler son tapis cassant.
Un bonne grosse dose de marteau-piqueur pour clôturer ce jour béni, on ne peut que dire oui.
Visiblement les participants à la course des cinq 4'000 on les hanches moins larges que les cintres de nos Levos.
