Les probabilités de pouvoir entreprendre une « Varner » supplémentaire, en novembre, sont probablement les mêmes que celles de voir, un jour, nos « chères » primes maladie stagner ou mieux, diminuer. C’est à dire, proches de zéro. Et pourtant, même si nous ne sommes que le premier jour de ce mois à la réputation morne et froide, nous avons réussi à regagner, une fois de plus, le panoramique et vaste plateau alpin servant de terrasse aux différents alpages de Varen. Malgré une deuxième incursion de la neige, en milieu de semaine, notre duo préféré, haute-pression et douceur en altitude, a immédiatement remis le couvert pour nous offrir cette opportunité rare et appréciable : rouler au-dessus des 2’200 mètres d’altitude un jour de Toussaint.
Après « Halloween In Aletsch », l’an passé, à la même date, voilà « Allerheiligen In Varneralp ». Décidément, soit madame Météo est particulièrement espiègle, soit elle est drôlement bien synchronisée dans son « soi-disant » dérèglement, pour nous offrir, cette année encore, ce très tardif épisode « indien », avant de basculer du côté obscur du calendrier. Tant mieux pour nos roues à crampons et tant pis pour nos lattes carvées, qui devront prendre encore un peu leur mal en patience, avant d’être, à nouveau, dépoussiérées.
L'appel du jaune.
La montée impossible est en excellentes conditions ... mais toujours aussi dure à gravir intégralement.
Herbes sèches, terre meuble et caillasse : Dieu que l'hiver semble encore loin de débarquer.
Tant pis pour lui ! Avec ou sans skis, profitons de la région.
Tapis d'aiguilles ocres pour un "onctueux" stage de sherpa matinal...
... suivi d'une "moelleuse" Transition (pardon Yetition), à flanc de coteau.
Tenue printanière parfaitement adaptée à cette étonnante douceur automnale.
La fatidique barre des 20 degrés, sur le point d'être dépassée. Décidément, la Toussaint n'est plus ce qu'elle était.
Les teintes sont au diapason des températures : flamboyantes.
Nuschelet, l'heure des braves.
Même si les Yetis savent grimper aux arbres, il faut quand même un peu pousser sur les jambes pour les faire monter.
Toujours verte et vigoureuse, l'arolle attend l'hiver de pied ferme.
Une fois l'automne installé, le plateau de Varneralp a des vrais airs de Tibet.
Chemin creux et pilotage automatique.
Impossible de quitter le sillon ! Reste plus qu'à pédaler sans trop taper les manivelles.
La "gang" turquoise à l'assaut de la dernière montée menant à la croix de Plammis.
La couleur en commun, mais du carbone VS de l'alu et du 27.5 VS du 29.
Deux différences qui ne semblent en rien contrarier Maître Ollie.
Le plus beau pays du monde et la plus belle saison de l'année : un deal "win & win".
Un point culminant cerné de géants.
Panoramic Biking.
Petite variante sommitale pour un début de plongée très ardoisé.
Avant le retour dans un droit chemin toujours aussi divin.
Grandes ombres et grandes roues, la saison avance et les tendances évoluent.
Chemins creux et trajectoires en marge.
Chäller ober Albinen : un balcon sur un balcon.
Petite séance de tricot, Finges in the noose.
Les mailles s'enchaînent...
... mais le fil se déroule.
A ce rythme-là, on risque d'avoir un peu froid pour l'hiver.
Des ombres qui s'allongent, mais des mélèzes qui flamboient de toutes leurs aiguilles.
Deux "dzoz" tombés en amour pour le Vieux-Pays.
Le ciel pour témoin et des rochers pour chemin.
Chäller mérite au moins une petite prière de remerciement.
La descente sur Varen, branche Ouest.
Un itinéraire un peu délaissé, mais une toujours très belle chevauchée.
Tant qu'il reste des branches auxquelles s'accrocher, il faut toujours tenter.
Quand l'épine est plantée, il ne faut pas vouloir la retirer, mais juste continuer à rouler.
La Salgetsch Express, retour en terre, ou plutôt, en caillasse connue.
Les Rock Razor y sont dans leur élément.
Vendanges tardives et lâchage de freins.
Petit à petit, l'épine fait son chemin (dans le flanc du pneu).
