Une seule « Varner » au compteur d’une saison de VTT, fut elle aussi variée et copieuse que la 2012, n’étant pas une option envisageable, nous avons décidé de remettre l’ouvrage sur le métier, le bike sur le single et d’aller rebouffer du « Wanderweg » sur les hauteurs de Varen. Avec un octobre qui semble avoir la fibre plus « indienne » que le mitigé septembre qui vient d’avaler son acte de naissance, l’idée d’aller retrouver tous ces charmants traquenards rocheux, terreux ou herbeux disséminés tout au long de cet itinéraire de légende reliant le Haut-Plateau cher à Weber aux vertigineuses falaises de Loèche n’a pas eu une once de peine à trouver un créneau-temps dans notre agenda surchargé du vendredi « loin du taf ».
Une « Varner » reste une « Varner », mais avec la fin de saison qui se rapproche à grands tours de roues, ce superbe parcours alpin prend encore une dimension supplémentaire. Baignés dans la douce et oblique lumière d’automne, ses couleurs y gagnent de l’intensité, ses reliefs du caractère et ses paysages de la majesté. Ses chemins restent les mêmes, mais les possibilités d’y rouler s’amenuisant au même rythme que la durée de nos journées, on ne peut s’empêcher d’en apprécier encore plus chaque aspérité, chaque ondulation, chaque raidillon ni d’en savourer avidement chaque lacet sournois et chaque cassure traîtresse, pour un très beau remix du célèbre « je t’aime, moi non plus » version bike, soleil et été indien.
Bisse du matin égaye le mollet et préserve le souffle.
La famille cheval, au grand complet, à l'heure du p'tit déj sous les premiers rayons du soleil.
Enfin presque au complet, certains de ses membres ayant plus de peine à quitter les douces pattes de Morphée que d'autres. Réminiscences d'une soirée trop arrosée ?
Deux roues, un attrayant projet de chemins et une belle journée d'automne.Personnellement, je trouve qu'on devrait jouer plus souvent au tiercé.
Rêverie d'un biker (presque) solitaire.
Les saisons passent, les bikes changent, mais Paris Hilton et ses amies sont toujours fidèles au poste de la bergerie de la Tièche.
L'incontournable pâturage de la montée impossible...
... version j'y suis presque.
M...., l'année prochaine je la passe sur le bike.
C'es marrant, même la nature semble savoir qu'on est sur le point de franchir la barrière de patates grillées au fromage et lardons.
Heureusement que les dernières mouches ont été emportées par les premières gelées nocturnes....
Construire des ponts, c'est un métier, les franchir sur le bike, une passion.
Revêtement incertain et gros boudins, un deal "Win-WIn".
L'automne en pente douce.
Bon, OK, je veux bien descendre du vélo... surtout si c'est pour la première pause casse-dalle de la journée.
Premières ors d'un automne doux et dernières gadoues d'un succession de semaines humides.Et si l'été indien, c'était pour octobre cette année ?
Après la montée impossible, voila déjà son habituelle petite soeur, la bugne infernale.
Lumière rasante et revêtement boueux...
... n'auront pourtant raison ni de nos mollets ni de nos crampons.
L'âpreté des fruits du génévrier et la douceur de l'air. Contrastes d'automne et plaisirs du bike.
Un jour, un col.
Pâturage en balcon et muraille de granit.
A un wheeling à peine du superbe Gibidumpass.Merci Sony pour le gros zoom.
Quand le vent du sud-ouest commence à se lire sur le sommet des valaisannes...
... il ne faut jamais hésiter à partir rouler.
La traversée de l'alpage de Varen, via son itinéraire bas...
... est une variante aussi panoramique que localement aérienne.
Un chemin de croix pour lequel je suis prêt à m'engager en religion...Surtout si c'est celle du dieu bike.
Panneaux inutiles pour un itinéraire majuscule mais désormais familier.
Si Sierre m'était conté.
On pourrait presque lâcher le ceintre, tellement nos bikes connaissent désormais ce chemin.
Quoique, pour certains passages "dri-ba", il est préférable de le tenir encore un peu.
Du lacet lascif...
...du gaz plein gaz...
... et deux Hopes Of Course.
Saint Max (Commencal) priez pour moi.
La Varner sans sa poussière d'été est-elle encore une Varner ?
L'option finale par Schattuflüe et sa célèbre scenic highway.
Highway... mais pas que.
Varen Downtown sous sa canicule d'octobre.
Une grappe du célèbre Pinot Noir de Salquenen au stade de pré-vinification...
... accompagnée de quelque graines d'un petit muscat volés aux brûlants rayon du soleil...
... pourraient conduire à l'altercation avec n'importe quel viticulteur attaché aux fruits de sa terre et de son labeur...Sauf quand il s'appelle Philippe Constantin et sa cave ... St-Philippe.