Après trois mois d’hiver, suivis de trois mois de printemps, voilà l’été ! Quoi de plus normal. La chronologie des saisons est enfin respectée. 2011 sera-t-elle l’année qui marque la fin des changements climatiques annoncés ?
Si c’est le cas, la terre a dû basculer sur son axe et provoquer un léger décalage, parce que nous sommes le premier dimanche d’avril et que le solstice marquant l’arrivée de l’été, c’est normalement dans trois mois. 26° à l’ombre et un coteau écrasé de soleil pour réattaquer une nouvelle saison de bike, notre programme était aussi insolite que potentiellement rebutant, mais notre rando pleine de sentiers, finalement beaucoup plus joueuse que prévu.
Chaque début de saison de bike c’est pareil. Les jambes sont molles, la peau est pâle, le fondement douloureux. En un mot la reprise est ingrate. Surtout quand on commence par du D+ et la chaleur. Même si nous n’avons pas vraiment coupé avec le VTT durant le printemps 2011, qui, je vous le rappelle, courait sur les mois de janvier, février et mars, nous avons choisi de placer notre grand retour en selle sous le signe du single. Et pas n’importe quel singles, non, des singles d’exception, certains connus mais un peu délaissés, d’autres entièrement inexplorés et donc particulièrement alléchants.
Chronique d’un dimanche à VTT entre Hohtenn et St.German, ou comment oublier qu’on était fringant et agile, il y a 6 mois, quelque part dans le Haut-Atlas marocain.
Hohtenn, un village de 202 habitants et une église capable d'accueillir au moins 500 fidèles. Ca confirme ce que je pensais : nos amis hauts-valaisans sont très pieux ... ou très pécheurs. ;-)
Une bergerie, de l'herbe tendre et des pissenlits : s'il n'y avait pas cette chaleur étouffante, on pourrait penser que le printemps est de retour sur le coteau de Rarogne.
Quand le premier single de la saison joue en "sol" majeur, la cuvée de l'année est généralement réussie.
Oui, mais c'était avant notre première séance de "jardinage" 2011 sous l'oeil intigué de ce petit troupeau de "schwarze nase". Pu.... de bifucation sans panneau.
Lüogju comme si vous y étiez. Et ne me dites pas, que justement, vous y étiez, car je ne vous croirai pas.
Si le bisse de Lüogju est encore provisoirement "à sec", son chemin de rive est déjà aménagé et entretenu.
Tellement aménagé, qu'il est localement compliqué d'y rester en selle.
A l'approche de la prise d'eau sur le Jolibach, nos affaires se corsent, comme diraient nos amis résidant de l'ile de beauté.
Les possibilités de mettre pied à terre s'amenuisent...
... le plafond s'abaisse...
... la luminosité diminue...
... et finalement seule une succession de rampes et de passerelle nous permettent de ressortir de cette gorge aussi sombre que profonde.
Emerger à la lumière...
... pour traverser le ciel.
Un itinéraire plein de surprises et d'adrénaline.
Rendez-vous en terre connue : le single de Rarnerchumma n'a pas changé...
...toujours aussi ludique et toujours aussi étouffant de chaleur.
Suspendu entre l'ancienne ligne du BLS et le hameau de Ritzubode...
... il nous emmène en quelques coups de pédale (dont certains bien sentis quand même)...
... jusqu'aux toujours appréciables rafraichissements du Chrüter-Beizli.
De l'eau, des bulles et du sucre qui regrettent rapidement le confort de leur bouteille...
... car pour pénétrer dans le Bietschtal il faut avoir l'estomac bien accroché.
Du virolet à ne pas rater...
... des passerelles à bien négocier...
... le tout entrecoupé de deux ou trois clairières pour reprendre son souffle...
... avant que la plongée vers le Bietschbach nous saute à la gorge. (Et c'est vraiment le cas de le dire)
Pas de traversée du Bietschbruecke aujourd'hui. Nous nous contenterons de ces chemins soi-disant interdits au bike en raison de leur situation en périphérie du site du patrimoine mondial de Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn.
Des pans ardoisés...
... du vide ...
... et cet incroyable chef-d'oeuvre structural d'un autre temps, tout en métal, tout en boulons et rivets, sans la moindre soudure.
L'ombre de la rive gauche du Bietschbach est déjà la bienvenue. Inquiétant quand même pour un 3 avril.
Notre retour sur le versant de la vallée du Rhône coïncide avec notre arrivée dans la caillasse.
Pierres qui roulent n'amassent pas mousse... mais, surtout, ici, soulèvent pas mal de poussière.
St.German est probablement plus connu pour son portail d'entrée sud du tunnel de base du Loetschberg que pour son superbe dévaloir tout en éboulis.
Tiens, encore une église. (celle de Rarogne)
No comment !
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