Pour boucler à la boucle, couronner un début de saison à thème et apposer un point (provisoirement) final à notre dissertation printanière sur les rugueux chemins du coteau courant de Hohtenn à Rarogne, il était inévitable qu’on finisse par aller aérer nos crampons du côté de son point culminant – du point de vue bike s’entend -, le village perché de Tatz. Point culminant qui est également son « graal », sorte de « père » de tous les itinéraires qu’offre ce vaste adret rocheux : un « gros » kilomètre de dénivelé négatif, parsemé de lacets lascifs ou retors, de caillasse, fixe ou mouvante, et de marches cassantes ou … cassantes.
Pratiquement 25° en plaine pour une journée initialement annoncée neigeuse… Un jour, il va bien falloir qu’on élève une statue au foehn, tant son souffle chaud et puissant nous préserve régulièrement de perturbations très intéressées par une escapade alpine mais qui « calent » au premier contrefort rencontré.
Comme Rome, Tatz ne s’est pas fait en un jour. Mais, désormais, son vaste versant est intégralement quadrillé et aucun de ses innombrables « wanderweg » ne nous est plus étranger.
Tat’s so good !
Un kilomètre de D+, partiellement face au foehn tempétueux, pour retrouver le « graal ». Ce n'est pas forcément cher payé quand on aime pédaler.
Branches tentaculaires et rafales de foehn. Notre chemin préféré n'a jamais été aussi décoiffant.
L'entrée en matière fait la part belle à la terre meuble et aux rectilignes ...
... mais rapidement l'environnement se fait plus minéral ...
... le sentier plus tortueux...
... et la caillasse forcément instable. Sinon, on l'appellerait du pavé.
Quelques pétales de douceur au royaume du marteau piqueur.
On dirait le sud. Mais ici, il n'y a ni pelouse, ni enfants. Juste du caillou qui bouge sans cesse sous les roues.
Notre chère Südrampe, aujourd'hui simplement traversée (en sous-sol) à défaut d'être suivie. Nos sorties se suivent, leurs itinéraires se croisent.
Rendez-vous en terre, ou plutôt en rocher, connu.
Je n'ai rien contre les croix, mais je préfère leurs chemins, surtout quand ils moins pavés de mauvaises intentions, pardon mauvaises marches.
Back In CaillassLand ! On a beau faire, on n'échappe pas facilement à son destin. Aussi rugueux et cassant soit il.
Quand Lidu est passé, c'est qu'il va sérieusement falloir penser à « guidonner ».
Un doigt sur les leviers et un oeil sur le premier lacet.
Passé ! Sauf qu'il a plein de petits frères, tous plus joueurs les uns que les autres.
A commencer par ce mauvais gauche « jockerless ».
Chaque ligne à peu près droite, aussi brève fut elle, est mise à profit pour relâcher la pression (sur les freins) et la concentration (sur le chemin).
Comble de volupté, y a même quelques (rares) tronçons de pavés fixes.
Avant que les mailles (et les marches) ne recommencent à s'empiler.
Toutes faisables, mais plus compliquées à enchainer sans se laisser désarçonner ni déconcentrer.
Deuxième rendez-vous en terre et en eau vive connues.
Le chemin finit par s'élargir et le pavé par se fixer. Gaaaaaaazzzz !
La fameuse épingle du clocher. Peut-être la plus photographié de l'itinéraire ?
Putain ça penche ! On ne voit pas le vide, mais il n'est pourtant jamais loin.
Après CaillassLand, voici CarpetLand. Enfin, à condition d'avoir un vélo bien réglé et un style aussi relâchée que possible.
Une carpette dont l'entretien laisse localement un peu à désirer.
A l'attention de la NSA, laissez tomber vos satellites. Contentez-vous de lire AlpAvistA !
Et une Jazz, une ! Engloutie en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Et il n'y a pourtant que 4 lettres dont un double Z.
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