Février 2021 ayant finalement abdiqué, au 114ème jour de son règne sans partage, la montagne peut enfin espérer retrouver des couleurs et notre terrain de jeu, de l’envergure. Mais en attendant qu’au-delà des 2’000 mètres, le blanc cède, désormais à bon rythme, sa place au vert, nous persévérons une fois encore à mi-coteau. Dans la rubrique « plus fait depuis… longtemps », le bisse de Ergisch avait une place de choix au catalogue « alpavistien » : 4416 jours ou 631 semaines sans revoir nos roues à crampons. Il était temps d’y remédier, ceci d’autant que notre dernière expédition sur ses rives escarpées, nous avait laissé un petit goût d’alpinisme pas piqué des hannetons.
Alors, clairement, si ce « Wasserleitu » reste un joli morceau de bravoure, frôlant localement l’inconscience, pour être envisagé à VTT, ses voisins orientaux, le « Wolfsdpfad » d’Ergisch, le « Kreuzweg » d’Eischoll et le tortillard de Turti, seraient presque susceptible de me réconcilier avec ces canidés chers aux « bobo-écolos », pour le premier, éventuellement me ramener sur les bancs d’église (ou pas), pour le deuxième, et m’inciter à jouer à nouveau aux petits trains, pour le dernier.
Grosse journée de VTT, pleine de surprises, certaines bonnes, d’autres moins, d’émotions, de plaisir partagé et de chemins plus ou moins connus ou carrément inédits.
Au vénérable jeu « des chiffres et des lettres », vous pouvez inscrire 45 kilomètres, 1’500 mètres de D+, ou, plus simplement, un samedi ordinaire de bike à travers le Vieux-Pays ». Et je vous prie de croire que les deux combinaisons valent leur pesant de points.