Quoi de plus symbolique, pour des patriotes aussi fervents que nous le sommes (il faut l’écrire et, surtout, le lire très vite), que d’aller célébrer la fête nationale suisse sur le fil de l’étroite arête de la barrière de roesti du Vieux-Pays ?
J’en vois déjà qui vont répondre, bouffer du caillou pour tenter d’adapter votre gorge au rugueux dialecte de vos compatriotes du Haut !
Eh, bien, et c’est vraiment le cas de le dire, nous avons fait, d’une pierre, deux coups.
Le superbe ititnéraire St-Luc/Meidpass/Gruben, s’il est réputé plutôt « bikable » pour un col flirtant avec les 2’800 mètres, n’est avare ni de caillasse ni de pierriers.
Un imposant et somptueux environnement quasi intégralement minéral qui a de quoi sérieusement compliquer, ou agrémenter, un premier août dédié au VTT. Mais qu’importe la dureté de la moquette, tant qu’on a l’ivresse. Et plutôt que d’évoquer la fête national(ist)e, pourquoi ne pas parler de commémoration du chemin et du « wanderweg ». Ce serait, en qui nous concerne, mieux adapté, et surtout moins sujet à des polémiques creuses et stériles.
En matière de cohésion, les sentiers et les wanderweg ne sont finalement que deux façons de désigner les mêmes composantes d’un prodigieux réseau, tracé, entretenu puis légué par nos ancêtres pour faire, désormais, le bohneur des marcheurs et des bikers.
Sur nos monts, quand le soleil - Annonce un roulant réveil.
Sur Saturne, c'est aussi fête nationale ?
Tapis de fleurs et changement de partition.
Notre cantique suisse joue momentanément en mode sherpa.
Hautes herbes et gazelles font bon ménage.
Un ciel entre gris clair et gris foncé qui ne déteint pourtant pas sur notre journée.
Un pré, un sentier, des VTT et une certaine idée du bonheur.
Rajoutez quelques pierriers ...
... une bonne dose de volonté ...
... et le tour, avec un petit T, est joué.
Une courte mais appréciable visite d'un soleil qui nous aide à nous dépasser.
Bye bye Anniviers.
Ses derniers pierriers sommitaux ne nous empêchent pas de nous élever.
Pas à pas nous escaladons les roestis et leur barrière.
Chacun sa traverse, chacun son rythme.
Si la rugosité de l'Oberwalliser Dialekt ne s'entend pas encore, elle se voit déjà.
Rugueux certes, mais bikable...
... avec un peu de volonté et dextérité.
Du sentier au Wanderweg, d'Anniviers en Turtmann.
In unserem Menü am 1. August, une brève entrée de gravier et de lacets...
... avant une indigestion de cailloux.
Pourtant, avec l'estomac bien accroché, y a moyen de les avaler...
... surtout quand nos ancêtres ont pensé à les organiser.
Les GTT (Gazelles Tout Terrain) à peine ralenties par le rugueux festin.
A l'approche du Meidsee...
... le menu se fait plus doux et onctueux.
Pas au point de lâcher le cintre...
... sauf pour admirer les Schwarze Nase.
Lumière d'outre-tombe...
... pour un déboulé enfin en trombe.
La terre de nos cousins du Haut ...
... est infiniment plus digeste que le menu-cailloux.
Même si il y a localement un os dans le potage.
K-waytées, mais pas empruntées, les gazelles gazent.
Turtmanntal, meine Liebe !
Même le ciel s'est mis au diapason de notre dessert : la Gruben Highway.
Purée, ça penche...
et ça sinue.
Chromag Parade devant l'hôtel Schwarzhorn de Gruben.
La journée de tous les adieux : bye bye Turtmanntal.
Welcome back dans le bois de Finges.
Il ne reste plus qu'à re-franchir quelques roestis et la boucle sera bouclée.
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