Alors, oui, on a bien dû gagner 1.5°C en une semaine et on va tous mourir, mais, en principe, pas tout de suite. Avant de trépasser face aux prévisions (prédictions ?) du GIEC, nous avons profité de cet été miraculeusement retrouvé pour rajouter une nouvelle escapade du côté du point le plus « chaud », en matière de VTT s’entend, (Greta, calme-toi !) de notre beau val de Bagnes : le col de Mille.
LE « spot » de la région qui ne propose à son catalogue que des bons plans, sur chacun de ses versants. La visite des alpages au départ de Bourg-St-Pierre, le tortillard des Eperviers ou le Mont Brûlé-Payanne, associé à la plongée des Crêtes, côté sud. Le chemin des Ânes et le « Half-Mile », la forêt de la Perche ou le fantastique Servey-Momin-Versegères, côté nord.
Et c’est sur le dernier cité que nous avons jeté notre dévolu pour faire de ce nouveau « jeudredi », une journée « sellée » par l’ascension des 2’471 mètres de ce célèbre passage « Bagno-Entremontant ». En plus de la possibilité (récente) de démarrer via la télécabine de Bruson, de la proximité géographique adaptée à une gestion souple de l’emploi du temps de chacun et de la (relative) fraîcheur de son versant ubac, la très appétissante descente via Momin et sa profonde combe du torrent de Versegères nous ont, une fois encore, conforté dans ce choix de rois.
La piste de la Croix du Six-Blanc, lissée par le trafic de chantier, n'a pourtant rien perdu en déclivité.
« Z » ascendant et perspective trompeuse, ou quand le zoom du Sony fausse l'image des premiers mètres de l'incontournable chemin des Ânes.
Même repavé, il y a encore loin du « Z » au « S », rayon des lacets s'entend.
En revanche, les bugnes de la Payanne montrent tout de suite un caractère plus raccoleur sans caillasse mouvante au milieu de leur ligne.
Un rapide coup d'oeil circulaire nous laisse entrevoir que même pour une mi-août (fait le chat), on va encore se mouiller les pieds pour boucler.
Le chemin militaire a lui-aussi subi son lifting « E-Bike Festival » compatible, le faisant, du même coup, presque passer de vicieux à lascif.
Je ne suis jamais aller au Moleson, mais ça ne m'empêche pas de voir ma maison.
Quand les lacets ne jouent plus du sillon, grandement facilitée est leur ascension.
Même la « terrible » épingle terminale passe, à condition de ne rien lâcher. Chapeau pour votre job, amis « shapers » !
Fleurs jaunes (dont je ne connais évidemment pas le nom) pour fêter une ascension intégralement « sellée » et « pulsée ».
Qu'on soit Combins ou chemins, il faut de tout pour faire un monde. Des grands et des petits.
Si Mille devait encore m'être comté, c'est avec ce panorama que je l'aurai rêvé.
Retour en chemins, finalement descendants, mais plus étroits que véritablement techniques.
Endless Riding ! Savoir d'où l'on vient et se réjouir de voir où l'on va !
Ca pique, mais ce n'est pas collant ! Loin de là, c'est même carrément enivrant.
Au royaume des moraines, même celles dépourvues de chemins apprécient d'avoir l'échine grattée par nos roues cramponnées.
Une première en « E » qui, à défaut des jambes, pique un peu les yeux.
Les charmes « milliens » et la volupté du « Levo », un duo « Win-Win » pour un baptême en assisté.
En « Dual Slalom », on dirait « Avoir du retard », en bonne compagnie, on dit simplement « Avoir du plaisir », chacun à son rythme.
Jusque là tout va bien ! C'est quand on croit toucher à l'autre rive, que tout part à vaux-l'eau, même si elle est encore momentanément sous forme solide.
« Morainic Ride », version latérale et sans panorama sur vallée.
Quelques pierres bien alignées et la traversée qui m'avait valu de mordre, non pas la poussière, mais l'eau vive, passe désormais « crème ».
« Chôtatai » en point de mire, mais, aujourd'hui, bien incapable de rivaliser avec Servey.
Autres gros pavés judicieusement réaménagés, ceux donnant accès à l'alpage de la Chaux (de Servay). Good Job Again, Guys !
La fameuse descente qui remonte direction Goli de Servay, presque une formalité en assisté bien guidé.
Lui-aussi raboté, le fameux rocher juste avant le 180 degrés, passe sans sourciller.
Qui a dit beau village ? Non, très, très, très beau village !
La bleu des Beutsons : même pas besoin de la baptiser d'un nom patois. C'est déjà fait !
« Chôtatai » n'a qu'à bien se tenir, malgré la magie de ses « relevés ».
Avec les « Beutsons », elle a trouvé à qui parler.
Née « Tsâble » elle n'est désormais que rondeurs et « Flow ». C'est ce qui arrive parfois quand on flirt trop avec un anglophone.
« Flow » mais jamais réellement « Straight », c'est aussi ça le charme des vieilles anglaises.
De « Marécage » à « Sinuage », le changement est moins sexy, mais pas moins appréciable pour autant. Thank's Guys, You Rock !
Balisage à la hussarde ? Non, simple coupe de virage minéralement déconseillée !
Le dernier lacet d'une journée qui en a connu des « Milliers ». Ou, je trouve aussi, c'est assez bien trouvé :-)