On avait choisi de le court-circuiter, lors de notre dernière escapade du côté de cette Pierre qui veut absolument « Être Vue », pour cause de névé récalcitrant et mal situé. Un mois plus tard, force est de constater que Dame météo a fait son grand nettoyage de printemps plus rapidement que prévu et qu’il ne subsiste plus la moindre trace de neige susceptible de barrer le passage de l’épaulement rocheux donnant accès à ce fameux chemin de Comba Plâne.
Même si notre choix était plutôt dicté par des impératifs de « circuit court », histoire de pouvoir préparer la logistique de la semaine à venir, les incroyables atouts que ce sentier de crête recèle valent bien mieux que le simple crochet rajouté à notre itinéraire du mois passé. Panoramique comme aucun autre, plus roulable que le versant sur lequel il serpente ne pourrait le laisser penser, il déroule son étroit ruban, souvent terreux, entre pâtures perchées et à-pics vertigineux. Une véritable perle de sentier qu’il faut peut-être profiter de rouler avant que le toujours colérique et ravageur Merdenson ne finisse par l’engloutir.
Encore un « Must Be Ride » d’une région qui commence à proposer, pierre après pierre, un cocktail de « trails » assez exceptionnels.
A chacun sa passion. Pour certains, c'est le mikado, pour d'autre le VTT.
Une fois la toujours délicieuse « planie » avalée, le menu change et le rapport de cassette aussi. Savoleyres, même en assisté, sait se faire mériter.
Crête avec vue, sur d'où l'on vient, mais aussi, sur où l'on va.
Y a des jours où j'aimerai être un simple genévrier, juste pour pouvoir admirer cette vue sur les Combins aussi souvent que j'en aurai envie.
Revoir Dame Marlène et sourire, plutôt que se mouiller les pieds. En un mois, ici comme ailleurs, beaucoup de choses ont changé.
Comme l'habituel chemin du versant nord, par exemple, qui vaut largement son furtif voisin de la crête.
En revanche, le « déversant » à flanc est toujours là. Oeil ouvert et pédale amont relevée seront vos meilleurs alliés pour y transiter en sécurité.
S'élever jusqu'à Comba Plâne, même sans névé, n'est jamais vraiment donné. La faute à un chemin aussi mal pavé que mal intentionné.
A partir de l'épaulement avec paravalanches, par contre, l'exercice retrouve du rythme et, surtout, de la selle.
S'il n'y avait pas les nombreuses rigoles d'extraction des eaux à gérer, l'exercice serait presqu'ennuyant. Ou pas...
Pas de changement de versant, ni de changement de commune. Saxon et son profond sillon ne sont pas près de nous revoir.
Direction Comba Plâne la bien nommée.
Grand Combin et Vélan réunis sur le même cliché, il est vraiment géant cet itinéraire...
... et un peu tortueux aussi. Surtout dans sa partie sommitale.
Si le but était d'éviter les chutes (de bikers), c'est de l'autre côté du chemin qu'il aurait fallu les placer, ces filets.
Un chemin qui a choisi de faire « lacets » en première langue...
.... avec option « panoramique ».
Si du Moléson on voit sa maison, de la Pierre, on voit aussi la mienne, avec le mur (du barrage de Mauvoisin), en prime.
Je suis pas sûr-sûr que tu aies choisi la meilleure ligne possible. Enfin, pour le bike, s'entend, parce que pour le « wing suit » je pense que tu as tout bon.
Virage « jockerless » pour un chemin dont l'existence l'est tout autant.
Retour en terrain connu et récemment parcouru : le chemin à flanc, en provenance de l'alpage de Dame Marlène.
Le « tortillard » des Plannard, autre incontournable du jour, malgré le D+ à avaler pour remonter l'enquiller.
Toujours aussi tortueux, mais toujours aussi gratifiant.
C'est juste qu'il nous avait caché l'existence de son cousin germain aux charmes ravageurs. Du coup, plus jamais, nous n'irons au Clou.
Une fleur parmi les fleurs et des lupins qui savent se mettre « Arsène ».
Mais aussi, des racines et des « L », comme « Levo »
Et une « Dent » pas du Midi, pour boucler la journée.
Une « Dent » de plus en plus sèche et glissante, presque capable de vous décrocher les 32 autres.