Nos dimanches se suivent et les « classiques » du coude du Rhône s’enchainent. Après le Tour du Chavalard et le Portail, chers aux Fullerins, la Pierre-à-Voir, aussi appelée « Cervin du pauvre ». Itinéraire assez similaire à celui de dimanche passé, en matière de configuration, de dénivelé et de démarrage mécanisée, mais un peu plus « velu » en matière de monotraces.
Si le titre du billet de cette troisième étape de notre « revival » tour 2021 fait dans le factuel, « As Usual », le choix du sous-titre m’a donné plus de fil à retordre. Alors, j’ai choisis de ne pas choisir, et de vous énumérer l’intégralité de mes pensées en la matière.
– d’un versant à l’autre
– d’adret en ubac
– de portail en piton
– des chemins à (re)faire à une Pierre à (re)voir
– d’une Pierre à (re)faire à des chemins à revoir
– du chemin à la Pierre *
Ou alors, tout simplement :
– d’un dimanche à l’autre
* ceux qui connaissent JP comprendront.
Avant de (re)voir la Pierre, faut déjà se hisser jusqu'à la Croix (de Coeur).
A « Chôtatai », aujourd'hui, nous préférons sa petite soeur, ascendante ...
... et, dans un premier temps, très conciliante en matière de déclivités.
Parfaite pour apprécier le panorama environnant, sans perdre le fil de notre itinéraire de crête.
Après autant de digue, de téléphérique et de pistes, pas vraiment fâchés, finalement, de retrouver le pré.
Bref (re)changement de versant pour aller rejoindre Mlle Marlène, ou plutôt, son col.
Comme dimanche passé, la convection des faces sud flirte avec le point culminant de notre rando.
Mais avec une petite dizaine de degrés en plus, l'exercice est évidemment plus agréable.
Marlène, (ma-ma-ma, ma-Marlène) - Tu es ma reine (ma-ma-ma, ma-Marlène) - Du (presque) Martin Circus dans le texte.
S'élever de 1'700 mètres et ne même pas changer de vallée ? Bon, à son corps défendant, celle du Rhône est à la fois vaste et haut cernée.
Un peu de poésie dans ce monde de brutes. Faut parfois savoir chercher la petite bête.
Chacun sa vallée et les Hérens seront bien gardées !
Les filets de protection, c'est pour éviter de recevoir un touriste hollandais sur la tête, ou, juste pour décorer l'adret de cette Pierre à Voir ?
T'avoueras, elle est quand même vachement plus belle « ma » vallée ?
J'peux pas répondre, faut que je gère cette traverse, d'abord engageante, puis, maintnenant, de plus en plus déversante.
Côté motivation, y avait pourtant tout ce qu'il fallait.
C'est plutôt côté chemin qu'il manquait un « chouïa » pour rester en selle.
Du coup, une fois ce « chouïa » avalé, on a décidé de (re)pédaler.
Lâche rien, je vois le sommet... du chemin. Pour la Pierre, c'est une autre histoire. Faudra sûrement revenir, mais sans vélo.
Un seul et unique JP, mais beaucoup, beaucoup de paravalanches réunis dans un seul cliché.
On va encore devoir changer de versant ? Décidément, c'est la journée.
D’un versant à l’autre, d’un adret à un ubac, d'un portail à un piton. Ou, plus prosaïquement, d'un dimanche à l'autre.
Vu de loin, il a l'air bien, ce fameux dévaloir de la face nord.
Entretenu ou, peut-être, simplement, plus roulé ?
Un peu les deux, même, si de plus près, il est loin d'être aussi bien qu'espéré.
« Semi-bikable » ou « bikable » avec un gros bagage et un engagement de tous les instants, serait plus approprié.
Plus ça descend et plus ça rigole.
Multi-sillons, mais pas tous très accueillants.
Et un seul lacet, à partir duquel, tout redevient calme, luxe et volupté. Enfin, presque...
Autre découverte à rajouter à notre carnet de chemins, la directissime de Boveresse. Faut juste l'annoter « à oublier en cas de pluie », tant elle compte de racines en dévers.
Bienvenus au Rosé ! Non, cache ce sourire, ce n'est pas ce que tu crois !
Ca nous avait pas vraiment manqué, mais une petite séance de mécanique improvisée, ça fait aussi partie du VTT.
En revanche, ce qui commence sérieusement à manquer, c'est les boulons bleus qui sont censés fixer le plateau à ton pédalier.
Pour deux petits coups de tournevis, c'était vraiment pas la peine d'appeler Air Glaciers.
D'ailleurs, c'est une impresssion ou ils sont des hélicoptères de plus en plus gros, depuis qu'ils sont associés à Air Zermatt.