Chaque année, au mois de mai, il y a des choses immuables. Le retour des beaux jours. Si, si, ça arrive parfois quand les Saints de glace décident à aller passer leurs fins de semaine ailleurs que chez nous. Des fêtes religieuses en cascade, agréablement accompagnées de « grands » week-ends, même si cette année, certaines d’entre elles se sont glissées en douce en juin. Mon anniversaire, que je ne vous en veux pas d’oublier de me souhaiter. Et l’incontournable sortie de Tatz, son gros kilomètre de D+ et son mythique « wanderweg » accroché aux flancs caillouteux de la rive droite.
Le beau temps, c’est sympa, mais on peut tout à fait rouler sous la pluie, surtout quand on prévoit un futur voyage en la Colombie britannique. La religion, comme les autres drogues, je ne compte pas, ou plus, vraiment y toucher et les années défilent qu’on choisisse de les compter ou pas. De là à dire qu’il n’y a qu’un véritable incontournable en mai, il n’y a que quelques coups de pédales, deux ou trois notions de technique, un étroit ruban de terre poussiéreuse, quelques portions de caillasse fixe ou fuyante et un délicieux empilement de lacets chaotiques et retors qu’il est tellement amusant de déjouer.
Quelques hectomètres de bitume «loetschergois»...
... suivis d'une belle rasade de goudron «hohtennois»...
... et de quelques délicieux pourcentages d'asphalte «ladusien».
Et, pour finir l'asension, une brève portion de macadam «tatzien».
Il était grand temps de fêter, comme il se doit, notre retour sur terre, ou plutôt sur l'herbe de Mattachra.
Chacun ses compétences en matière de fête. C'est l'intention qui compte !
Miam, une belle ration de haricots, histoire de se restaurer après 1000 mètres de D+, ça vous dit ? Non ? Alors, évitez de rouler avec des filles au régime.
Le Canyon Factory Enduro Team en plein échauffement...
... pendant que son fameux «zèbre» attend patiemment, toujours soigneusement "encapoté".
De l'allure et des allures. Singulier ou pluriel, tout est dans le nombre.
Quelques hectomètres d'herbe tendre avant de fouler à nouveau la poussière et la légendaire caillasse locale.
Des GTT (Gazelles Tout Terrain) très appliquées...
... mais néanmoins vite rattrapées par notre avion de chasse (Grippen ?) du jour.
Une transition varappeuse ou un Transition varappeur. Après le nombre, tout est maintenant dans le genre.
Tatz oberi Wanderweg : tant qu'il y a de la poussière, c'est qu'on roule sur de la terre.
Le Pink Pivot Team en marche, et en marches.
Achille Talon n'a qu'à bien se tenir : il y a même des épingles à gauche qui passent.
Le «Grippen» en piqué...
... et la guêpe tout sourire. Prost, Ueli !
Signer de la roue arrière de son Tracer, un S comme Steph.
Que de bleu, que de bleu...
... mais pas au point de concurrencer le vert de saison, témoin d'un printemps plus arrosé que prévu.
Le credo de Ludo : « Avoir toujours au moins une roue en l'air ».
Kinder Riegel et la première intersection. Vous avez besoin d'un dessin ou vous devinez la suite ?
Quand les gazelles roulent « dékawayttées » c'est qu'on doit plus être très loin des 30 degrés.
S'il y a un job de marteau-piqueur disponible, c'est bon, je me porte candidat.
L'homme sans tête ou le pilote au cerveau débranché. En l'occurence, c'est un peu pareil.
Le BLS Lötschbergbahn n'a qu'à bien se tenir.
Et une à droite, trop fastoche.
Ergon, les sacs qui se dépassent ... ou plutôt qui vous dépassent.
Keep Smiling, ce n'est qu'une énième épingle à gauche.
Une green machine en passe d'être raccrochée...
... VS une black & green de plus en plus appréciée.
Notre Ludo, toujours fidèle à son credo.
Enfin un tout droit ?
Et, non ! Encore perdu.
Filer droit ou quand c'est droit ça file ?
Autre allure, autre allure.
Un crochet droite, un croche gauche. A quand un uppercut ?
Flagrant délit de goretage d'épingle.
Le direct de 15H17 pour Niedergesteln sur le point d'entrer en gare.
Give Me Five ! Je peux pas, j'ai des cloques aux mains.