Rinderhuette

Le large versant qui court de Loèche à Jeizinen regorge de chemins pédestres et d’itinéraires VTT. Grâce aux anciens, d’abord, qui ont tracés les premiers pour leurs besoins, mais aussi, grâce à la volonté des communes de la région, qui, depuis plusieurs années, oeuvrent de concert pour développer et les adapter les seconds. Alors, fort logiquement, nous allons souvent y rouler. Et, à force de fréquenter ce bel adret, de le parcourir en tous sens, de relier entre eux les différents villages et mayens qui y sont disséminés, de mettre bout à bout les tronçons, de s’inspirer des idées ou des expériences d’autres « bikers », et enfin d’étudier attentivement la carte, nous avons fini par établir l’itinéraire parfait, qui, à nos yeux, est le « Must Be Riding » de la région.

Un itinéraire que consiste principalement, à remonter à contresens, l’itinéraire descendant, destiné aux « bikers » paresseux qui préfèrent les remontées mécaniques de la Rinderhuette à la pédale, et les pistes accessibles aux « noires » revêches. Ensuite, pour la descente, nous avons choisi de directement enquiller la moins sinueuse des deux DH de Torrenthorn, avant de transiter vers Tschärlimonla et Oberu, puis, finalement, de plonger sur Erschmatt, Bratsch et Niedergampel via leurs ancestraux et réputés sentiers. Alors, certes, il est préférable, pour le rouler dans son intégralité, de disposer d’un E-bike, l’itinéraire comptant quand même plus de 1700 mètres de dénivelé positif, quasi intégralement en chemins, mais, accessoirement aussi, d’apprécier les voies et les idées allant résolumment à contre-courant.

Mais, qu’est-ce c’est bon, parfois, de faire exactement l’inverse de ce que tout le monde choisit de faire.