Il aura fallu attendre 25 longues années de VTT pour que, enfin, nous empruntions dans le bons sens, le sens voulu par ceux qui l’ont créé, le fameux chemin qui relie Oberu* à Bachalp. Tracé dans le cadre de l’aménagement VTT du domaine de Torrenthorn, ce légendaire tronçon de sentier à flanc de Horlini, est destiné à prolonger, vers le bas, l’itinéraire en provenance du superbe promontoire de Guggerhubel. Evidemment, à force de démarrer du sommet du vénérable téléphérique de Jeizinen, nous l’avions inévitablement toujours parcouru dans son exigeant sens ascendant.
Il était donc triplement intéressant d’aller enfin de le rouler dans le sens inverse. D’abord parce qu’il a été tracé pour ça, descendre de Oberu* vers Bachalp. Mais aussi, parce que à cette saison, l’ombrageuse combe du Feschilju est encore souvent remplie de neige et de restes d’avalanche. Du coup, en l’abordant depuis le haut, cela nous offrait une vision d’ensemble permettant d’éventuellement choisir une « coupe » qui éviterait d’avoir à patauger dans de la neige mouillée. Et, enfin, parce que faire preuve de bon sens, au moins une fois dans ce long week-end de l’Ascension, le bien nommé, était la moindre des choses à faire pour nous réconcilier avec ces sentiers valaisans qui font le bonheur de nos fins de semaines.
* Se dit Obru, si vous êtes un Albiner ;-)
L'incontournable cliché du matin, au sortir du vénérable téléphérique de Jeizinen.
Quelques kilomètres de bitume descendant, et puis, flèche à droite, ou à gauche, pour le commun des mortels.
Direction le premier divin chemin d'une journée qui va en compter beaucoup.
Le virevoltant et plus exigeant qu'il n'y parait, Engersch-Brentschen.
Une succession de bugnes biens senties, pour se mettre en jambes tout en douceur... ou pas.
Première traversée de la journée, les pieds encore secs, du tumultueux Hauptwasser...
... immédiatement suivie des deux lacets ascendants décrétés impossibles. Quand on n'essaie pas, ça passe pas. Forcément.
La longue ascension de Guttet vers Oberu : un étroit ruban de bitume qui n'en finit pas de prendre des pourcents en s'élevant.
Le petit vélo (flou) dans la prairie !
Même si le Stage 6 connait bien ce chemin, c'est mieux de regarder devant toi, pour rouler, Christophe.
Oberwallis, wir haben dich so sehr vermisst.
Si, dans le sens Oberu-Bachalp, on profite moins du panorama sur le duo Bishorn/Weisshorn, on découvre un tracé tout plein de virolets à carver.
Et, à propos de carver, les habituels névés de fin mai, étaient une fois encore au rendez-vous de Bachalp, même si c'était sous une forme atténuée.
Voir Bachalp, et sourire... au lieu de pulser et de souffler comme des boeufs.
Plus la journée avance, plus l'ami Christophe et le Stage 6 ne font qu'un. De là à prédire qu'il ne va plus s'en séparer, il n'y a encore quelques kilomètres de chemin cassant à parcourir.
Trio Dzodz' pour le départ du Feschilju Direkt, sans arrêts jusqu'à Erschmatt.
Trois minutes avant le valeureur Interregio de Brentschen.
Feschilju, un nom imprononçable pour une gorge "welsch" et un tumulte assourdissant pour une gorge tout court.
Deuxième traversée du Hauptwasser, un tout petit peu plus rock'n'roll et humide pour nos petits petons.
Superbes Dactylorhiza Majalis parfaitement assorties au rutilent ARC8 de l'ami Olli.
Occam, mon ami Occam, ne vois tu rien venir ? Genre un petit frère en juin, par exemple ?
Tout nouveau, tout beau "wanderweg" parfaitement dans l'esprit du coin, pour plonger directement sur Erschmatt Downtown.
Des pans d'ardoise, du lacet et de la caillasse en veux-tu, en voilà : Oberwalliser Wanderweg, wir lieben dich so sehr.
C'est juste hallucinant le nombre de fleurs assorties avec l'improbable fuchsia du petit dernier concocté de ses propres mimines par Olli.
Rocher photogénique ou cimetière à pédaliers ? Un peu les deux, selon l'allure à laquelle vous l'abordez.
Une descente toujours pavées de bonnes, et moins bonnes, intentions.
Metje-Hüs : en plus de l'habituelle chaleur de l'accueil, il y a désormais de la limonade aux fleurs de sureau, chez les toujours souriants, Irene et David.
Urban Jungle pour une fin de descente toujours aussi cassante.
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