Même versant, coteau contigu, mais un étage au-dessus. Après Tatz, voici Oberu.
Autre haut-lieu (c’est le cas de le dire) du bike et des « wanderweg » qu’il faut avoir, au moins une fois dans une vie de biker, parcourus. Oui, mais voilà, après autant de saisons en selle, on devrait le savoir, avant mi-juin, le passage du verrou de Bachalp n’est jamais certain. Alors, en cette année 2018 à l’hiver mémorable, vouloir remonter le toboggan d’Oberu en mai, n’est-ce pas confondre ski alpinisme et VTT ?
Non, c’est juste savoir avant qu’on aura les pieds mouillés.
Inventaire des chemins de mi coteau, chapitre deux. Après celui de Hohtenn, retour sur un autre adret rocailleux et ensoleillé, celui de Jeizinen. Histoire d’aller (enfin) poser nos roues à crampons sur un sentier ayant échappé à toutes nos escapades jusqu’ici. Si, si, il en existe encore. Peu, très peu, mais, comme dans toutes les familles, il y a des récalcitrants.
On voulait voir Oberu, alors on a vu Oberu.
Même si, par moments, on a regretté d’avoir laissé la pelle, la sonde et le DVA à la maison…
A peine 10 kilomètres depuis Jeizinen, et déjà les prémices d'une journée avec les pieds mouillés.
Mais bon, tant qu'il y a de la banquette, il y a de l'espoir, comme le dit le dicton "con".
Du coup, même la fine pluie du début de journée n'arrive pas à nous arrêter.
Mais si je te dis, normalement il y a un pont pour traverser. Enfin... en tout cas en été.
Et, si Bachalp est rapidement en vue...
.... ça commence quand même à sérieusement manquer de banquette.
Du coup, on va peut-être éviter de faire un crochet par le centre ville ...
... et prendre la tangente, même si elle est localement du genre rebutante.
Bonne pioche ! On a même fini par retrouver un (tout petit) bout de chemin à rouler.
Ca serait bien si, finalement, il arrêtait de pleuvoir. Comme ça on aurait que les pieds mouillés.
Tu crois que chez Dynafit ils font des chaussures avec câles Shimano ? Non ? Pourtant, ils devraient, y a un créneau commercial.
Pour le soleil, en fait, y a qu'à demander. Trop bien. Je vais noter.
Voir Oberu et (enfin) remonter en selle.
Et, même sans banquette, quand il y a des perce-neige, il y a aussi de l'espoir.
Souris, même si t'as pas vraiment choisi d'être ici.
Si Oberu est bel et bien en vue,il n'est pas encore complètement en roues.
Une ch'tite "crocus session" et l'affaire est réglée.
Alors tu vois, le chemin VTT n°114 relie bien Bachalp à Oberu. En même temps, c'est pas comme si t'étais jamais venu.
Heure de pointe oblige, on va à nouveau se rabattre sur le périph', parce que le centre ville semble, ici aussi, un peu congestionné.
Et si on faisait connaissance de ce petit nouveau resté caché durant autant d'années ?
Un "wanderweg" si herbeux et joueur, comment c'est possible qu'il ne nous ai jamais vu passer ?
Après les prémices du début de journée, les résidus (neigeux) de l'après-midi. En fait tout n'est qu'une question d'altitude ... et d'exposition.
A nouveau chemin, séance de jardinage improvisée. On va quand même pas perdre les bonnes habitudes.
Visiblement on est pourtant pas les premiers à passer.
Ouppsss, l'hiver a été rude pour certains. Allez, et un petit détour herbeux, un !
Avant de retrouver notre chemin du jour, à choix de trajectoires multiples.
Si mon disque dur n'est pas H.S., je pense qu'on a déjà croisé ce pâturage dans le passé.
Green Field, Nice Valley !
Le petit tourniquet de Guttet-Feschel, toujours un régal à enrouler gaz en grand.
Je sais pas s'il y a vraiment pied, mais y a (plus ou moins) roue et c'est déjà pas mal.
Vigogne tondue craint visiblement plus les vélos que la météo.
Même les chemins les plus mal pavés sont souvent bordés de petites fleurs fragiles. Faut juste savoir regarder.
Le légendaire Bratsch Express, tout schuss.
A force de le fréquenter, même sa caillasse instable ne parvient plus à nous ralentir.
Et comme on peut (souvent) compter sur ses virages relevés, on aurait tord de (trop) freiner.
Minérale oui, mais chacun sa ligne, chacun son destin.
S comme speed ou S comme splash ?
Le pan d'ardoise de tous les défis. La prochaine fois, on tente depuis le lacet supérieur... ou pas.
Mettje Hus fermée, tant pis, on va continuer à cravacher parce que l'orage, le vrai, arrive.
Est-ce encore du bike ou déjà du bobsleigh ?
Chaque lacet se charge de nous ramener à la raison ...
... et notre toboggan, finalement, à la maison.