Rouler en compagnie de résidents du plat-pays, c’est un peu comme regarder certaines émissions de télé-réalité de moins en moins « mainstream ». Ce n’est pas parce que tu comprends à peu près tous les mots que tu peux te prévaloir d’avoir saisi le sens de la phrase qui en est composée. Tous les « belgicismes » ne sont pas cachés dans les subtilités de prononciation, certaines expressions semblent tout droit sorties d’une autre planète. Du coup, même rouler sur un itinéraire connu, peut s’apparenter à une sorte de rendez vous en terre inconnue. Tout semble familier sauf la façon de l’exprimer.
Pas de « drache » sur le « stof » coteau de Jeizinen, pour cette sortie improvisée entre « barakis » du plat-pays, mais un soleil « chaud patate » sous lequel les « vingt-houit » kilomètres de terre « fort » poussiéreuse ont semblé défiler aussi vite que les 2’200 mètres de D- ont été « à fonés ». Heureusement qu’on a « su » faire un petit arrêt du côté de Metje-Hüs pour « beûre » quelques « bîres ».
« Le soleil vient de se lever, encore une belle journée », mais, à défaut d'ami Ricoré, le souriant Paulo sur son vaillant Levo.
Non moins vaillants, juste moins assistés, le duo « muscu » du jour.
L'attrait de la fontaine magique de Niwenalp motive toujours les coups de pédale nécessaires pour s'en rapprocher.
La « serpentine » d'Obär Unnärfäld. Ou la rencontre inopinée de deux dialectes que tout oppose.
La « corèdje » de Bachalp « a fonée » en apnée.
Du coup, pour la « montêye » de Ob(e)ru, certains ont un peu manqué d'« èr ».
L'ami Cédric, une fois n'est pas coutume, porté pâle à cause d'aigreurs stomacales.
« Levo Style » ou l'art de garder le sourire quelque soit le pourcentage.
Autre option, être affûté comme un couperet.
« Fé 'ne saqwè à l' iviér », comme le Obere Guggerhubel-Rinderhütte, par exemple.
Quand le « Geometron » se sent pousser des ailes, c'est que le grand basculement est à portée de roues.
Contourner le Horlini ...
... sans prendre la peine de s'arrêter pour « magnî et beûre », c'est carrément « pètchî ».
A l'approche de la descente, l'ami Cédric retrouve enfin des couleurs.
Ca sent le Leuktal à plein nez.
Comme la déclivité, à Niwe Stafel, le classement de l'ascension s'inverse.
On se revoit au bord du Rhône ? Ou pas...
A la « montêye » comme à la « dihindèdje », François est rarement le dernier.
Comme les gentianes qui le borde, le wanderweg de Tschärmilonga a un fort goût de terre.
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